En février dernier, la publication de mon billet « Dédouaner » était le début palpable d’un changement d’attitude de ma part. Moi qui étais à cheval sur certains principes quant à la teneur des propos de mes commentateurs, j’ai commencé à me dire que le temps passé à gérer tout ça était contre-productif. Et la manière de repartir à neuf était de nettoyer l’ardoise quant à la majorité de ceux que j’avais ajoutés à ma liste noire.
Parce qu’il faut bien que je le souligne le plus possible ici, je tiens ce blogue surtout pour y publier mes écrits et autres. Bien que j’apprécie fortement les contributions de mes lecteurs, je me rends compte que plus le désaccord est grand, moins il est utile pour moi de m’expliquer en commentaire. Mis à part de reformuler ma pensée et de la préciser pour un hasardeux lecteur qui n’aurait pas bien compris, c’est souvent du gaspillage d’énergie que d’essayer de convaincre quelqu’un qui a une pensée diamétralement opposée à la mienne. Et ce n’est pas que j’ai une tête de cochon. Mais quand j’ai une opinion, elle repose sur une base assez solide pour me donner assez d’outils pour la défendre, même s’il est toujours possible que mon opinion se transforme. Et, la plupart du temps, les gens m’apportent des compléments d’information ou soulèvent des points qui méritent d’être soulevés, ce qui est très constructif. Alors, de moins en moins pour moi le désir d’essayer d’absolument prouver que j’ai raison. De toute façon, je ne crois pas que la majorité de mes lecteurs me lisent parce que je leur donne ce qu’ils veulent. On me répète souvent qu’on aime me lire « même si » on n’est pas toujours d’accord. Ça me fait plaisir, dans un sens. J’ose croire que c’est dans la manière de l’écrire qu’il y a un intérêt. Ça tombe bien, c’est un plaisir pour moi d’architecturer avec les mots. Mais bon, au-delà de ça, il y aura toujours ici la question de l’interaction, ne publiant pas encore de livres…
Alors, parlons des liens d’amitié. Bien sûr, du sens de l’amitié dans une optique de partage d’opinions. Ce qui est bien différent de ce qui se passe sur les blogues perso, par exemple, où le lien entre les lecteurs et l’auteur est beaucoup plus privilégié. Pour ma part, je crois que ces liens d’amitié dans la blogosphère d’opinion sont des armes à double tranchant. Ce que la solidarité donne, elle peut l’enlever par le seul fait des différences d’opinions entre les individus. Mon expérience me prouve que de se retrouver dans un groupe de pensée tend à amoindrir la liberté de pensée, ou plutôt la liberté de l’extérioriser. Tout cela a bien sûr à voir avec la politique, dans le sens d’user de diplomatie, de ménager la chèvre et le chou afin de ne pas s’aliéner le groupe.
Il est bien clair que je faisais une sorte de test dans ce sens en publiant au début de mars dernier mon billet : « Ce qui me gosse de la gauche ». Puisque j’ai toujours été plus proche idéologiquement de la gauche que de la droite, même si certains me voient assez à droite, je voulais m’affranchir d’un malaise que j’avais avec certaines positions de certaines personnes dans ce groupe, bien que oui, j’ai peut-être trop généralisé. Mais bon, j’ai été habitué à la généralisation des gauchistes quand ils parlent des droitistes (vice et versa), ce qui est aussi une manière de ne pas perdre de temps à expliquer l’évidence des différences entre les gens, et de ne pas faire perdre de temps aux lecteurs. Pointer ce qui ressemble et rassemble, plutôt que ce qui diverge. Et puis, je me disais que pour une fois je pouvais bien frapper sur la gauche, étant donné que je donne assez souvent des coups à la droite. Mais non, je ne pouvais pas. Maintenant, je le sais. Et cela transforme hautement la vision de mon expérience blogosphérique.
S’il faut que je me censure, que je n’exprime pas sciemment certaines opinions (ou que j’abandonne* par exemple ma collaboration au blogue Les 7 du Québec ou à Cent Papiers) pour espérer l’appui de quiconque à mon « oeuvre », cet appui ne vaut rien. Voilà où le concept d’amitié s’arrête pour moi. C’est assez simple : on m’accepte comme je suis (virtuellement), et si on n’est pas content, on me fait disparaître de sa vie ou on se joint au club de mes dénigreurs en public (ou en privé), qui est de plus en plus peuplé, à ce que je vois. L’absence d’hyperliens est voulue, je n’irai pas jusqu’à devenir l’entremetteur entre les cliques et les individus… Mais, quand même, qui sera le premier ou la première à démarrer un groupe officiel anti-Renart? Je trépigne d’impatience.
Alors, voilà le topo. J’ai moins de temps qu’auparavant à consacrer à mon blogue. Entre tourner en rond à répondre à qui que ce soit et rédiger un billet, je choisis sans conteste la rédaction. Et à la question de la modération des commentaires ici, je suis maintenant beaucoup plus tolérant (peut-être même trop…). Et pour ce qui est de mes collaborations chez Les 7 du Québec et Cent Papiers, j’ai abandonné l’idée de modérer les commentaires et de même espérer une concertation en ce sens auprès des collaborateurs et décideurs de ce blogue et ce site. Tout ça me glisse carrément dessus comme l’eau sur le dos d’un canard.
Quand auparavant je me faisais un devoir de répondre à tout le monde, aujourd’hui je préfère y aller à la pièce, selon mon humeur et le temps que j’ai à y mettre. Je ne veux plus de cette pression du 2.0. De toute façon, j’ai toujours douté fortement que la majorité des personnes à qui je réponds prennent le temps de venir lire mes réponses…
La possibilité d’interaction oui, mais pas à tout prix.
*Quelqu’un m’a annoncé par courriel voilà quelque jour qu’il arrêtait de me suivre sur Twitter, qu’il m’enlevait de sa blogoliste, qu’il arrêtait de me lire, etc., parce que je publie sur les 7 du Québec et Cent Papiers. La raison principale, c’est que cette personne n’apprécie pas des personnes qui publient et commentent là-bas. Donc, pour cette personne, me cautionner c’est automatiquement cautionner ces autres. Ah! bon.
Ça joue dur…sage décision!
Je visite ce blogue pour ses qualités de réflexion et d’écriture qui valent bien d’autres chroniques dites « professionnelles ». Un peu de rétroaction est appréciée mais ce n’est pas là l’essentiel. Ce qui me dérange (mais fort peu) c’est le « chat » entre ceux qui commentent et les commentaires trop longs ou répétitifs. Malgré cela je garde une opinion positive de la section commentaires.
J’ai cherché le bouton j’aime sous le commentaire de Gillac, mais je ne l’ai pas trouvé. 😉
Je vais dire qu’il y en a qui mélange critiques et attaques. Oui, tu (n’importe qui toi) peut critiquer X ou Y, bien sur. Faut juste avoir un peu de constructivisme, SVP.
Personnellement, dans mon blogue, tous les commentaires sont les bienvenus, y compris les attaques et les insultes, mais pas les menaces et les propos trop personnels.
J’essaie de répondre le plus possible aux commentaires, mais je n’en suis pas toujours capable. En ce sens, la « décision » de Renart est sage.
Je lis tout tes articles car j’aime bien tes opinions. Je les commentes peu par contre car je n’y sens pas le besoin. Quoiqu’il en soit, ceci est ton espace et ceux qui ne comprennent pas cela n’ont qu’à aller ailleurs. Pour ma part, je continuerai de te lire assidûment car j’aime bien te lire.
The Ubbergeek,
« Faut juste avoir un peu de constructivisme, SVP. »
hé hé! Faut vraiment que je te tire la pipe un peu :
« Constructivisme : Mouvement artistique du XXe siècle, particulièrement actif en Russie autour de 1920, qui privilégie une construction des formes à l’aide de plans et de lignes plutôt que de masses. »
David,
« mais pas les menaces et les propos trop personnels »
j’en arrive à cette conclusion, aussi. Quoique j’ai toujours de la misère avec les insultes trop premier degré comme le sacrage…
*******
Merci pour vos commentaires!
@Renart
Je donne 7,5/10 au moins là-dessus
@Renart
Je te suis reconnaissant d’avoir protégé l’identité de ton correspondant, celui au sujet duquel tu écrivais:
« Quelqu’un m’a annoncé par courriel voilà quelque [sic] jour [sic] qu’il arrêtait de me suivre sur Twitter, qu’il m’enlevait de sa blogoliste, qu’il arrêtait de me lire, etc., parce que je publie sur les 7 du Québec et Cent Papiers. La raison principale, c’est que cette personne n’apprécie pas des personnes qui publient et commentent là-bas. Donc, pour cette personne, me cautionner c’est automatiquement cautionner ces autres. Ah! bon.
= = =
Je vais donc parler à ta place, ne serait-ce que pour rectifier l’interprétation particulièrement fantaisiste que tu fais de mes propos.
Je dirais même plus, Renart: tu es intellectuellement malhonnête.
= = =
Quelques extraits du premier courriel que je t’adressais le 16 avril:
Quand je lis ce qui se publie sur mon compte sous l’un de tes billets, ça ne me donne pas vraiment le goût de faire la promotion de ton blogue et de tes écrits, aussi pertinentes soient la vaste majorité de tes contributions, et aussi sympa puisses-tu m’apparaître.
Je me vois donc contraint, par la force des choses, à t’évacue de ma blogoliste. Non pas que tes billets me soient désagréables, au contraire. Mais je ne puis, décemment, faire de la publicité à un blogueur (aussi respectable soit-il par ailleurs) qui fait lui-même la promotion des 7 du Québec. Va lire; tu comprendras rapidement.
… C’est à titre de juriste que j’intervenais chez toi à l’occasion, sous le nom de Warren Peace. Je me retire, tout simplement parce qu’il m’est devenu désagréable de contribuer modestement à la crédibilité d’un blogueur qui se fait le promoteur des 7. Ça n’a rien de personnel. Toi, je t’aime bien.
Désolé, mon ami. Les 7, c’est excellent pour assurer à tes billets une plus grande visibilité. Mais à mes yeux, tu as vendu ton âme au diable… ou plutôt, au dieu de la désinformation et de l’obscurantisme.
= = =
Et le 16 encore, un second courriel:
« Le blogue d’opinion, ce n’est pas ce qui pose problème. Le vrai problème, c’est la qualité de la modération.
Ça n’est pas un effet du hasard si j’ai lancé mon blogue au lendemain du jugement rendu par la juge Blondin dans l’affaire Corriveau c. Canoë (le 30 juillet 2010).
Ça tombait tout à fait dans mes cordes, ce jugement, moi qui ai fait mon mémoire de maîtrise sur la responsabilité civile des médias, leur résultant de leur négligence et surtout de leur insouciance. »
= = =
Ton présent billet comporte à cet égard l’extrait suivant:
« Et à la question de la modération des commentaires ici, je suis maintenant beaucoup plus tolérant (peut-être même trop…). Et pour ce qui est de mes collaborations chez Les 7 du Québec et Cent Papiers, j’ai abandonné l’idée de modérer les commentaires et de même espérer une concertation en ce sens auprès des collaborateurs et décideurs de ce blogue et ce site.
Traduction: pour ce qui est de la modération, tu as abdiqué tes DEVOIRS. Ça n’est pas une option. C’est une obligation. Si tu n’es pas d’accord avec les décideurs des 7 et des 100 sur la modération de tes billets sur leurs sites, alors tu décrisses. Ou alors, fais signer aux gestionnaires un document par lequel ils te dégagent de toute responsabilité eu égard au contenu injurieux ou diffamant des commentaires publiés sous tes billets.
Tu me prêtes par ailleurs des intentions que je n’ai pas.
Read my lips: si je t’ai flushé de ma blogoliste et si je cesse de te faire de la publicité, aussi discrète soit-elle, ça n’a rien à voir avec la présence, sur les 7 et sur les 100, d’auteurs et de commentateurs qui me chient dessus, peu importe ce que j’écris. I CAN HANDLE THAT BY MYSELF.
Tu te fais le promoteur d’un blogue (les 7) qui DÉSINFORME et qui ABRUTIT, sous prétexte d’information alternative. Tu te fais le promoteur d’un journal citoyen (les Cent) qui désinforme et qui abrutit, dont l’éditeur Marginean est un avorton intellectuel dénué de tout discernement, qui s’est donné pour mission (« J’ai fait mon travail », écrivait-il) de m’injurier dès que j’apparais sur les 7.
Faire la promotion de Renart Léveillé, c’est faire la promotion d’un blogueur qui se décrit lui-même comme un fier contributeur des 7 du Québec.
Faire la promotion de Renart, c’est donc faire la promotion des 7, et les 7, c’est un blogue qui désinforme et qui abrutit. Et c’est aussi un blogue où se rassemble, comme autrefois sur Antagoniste.net, une meute de chieurs de marde.
= = =
Tu n’as rien compris, Renart. Et non seulement tu n’as rien compris de ce que je t’ai adressé par courriel, mais, pire, tu réagis comme un pied de céleri en cherchant à ridiculiser l’auteur de ces courriels qui t’ont été adressés.
Tu veux faire la pute chez les 7? Tu es majeur et vacciné, alors pute tu seras. Mais de grâce, ne me demande pas de t’envoyer des clients au bordel.
@ Renart.
«Quelqu’un m’a annoncé par courriel voilà quelque jour qu’il arrêtait de me suivre sur Twitter, qu’il m’enlevait de sa blogoliste, qu’il arrêtait de me lire, etc., parce que je publie sur les 7 du Québec et Cent Papiers. La raison principale, c’est que cette personne n’apprécie pas des personnes qui publient et commentent là-bas. Donc, pour cette personne, me cautionner c’est automatiquement cautionner ces autres.»
Je me demandais bien qui pouvait être le triste sir en question dont l’attitude est on ne peut plus puérile et tellement pas constructive!!!
J’ai ma réponse (commentaire de 0h23) et je ne suis même pas surpris!!! Misère!!!
Cet individu a même envoyé un courriel d’insultes à Christian Rioux (le blogueur, pas le journaliste), il y a quelques jours!!! La raison: il croyait que Christian l’avait banni de son blogue, parce que ses commentaires n’apparaissaient pas en instantanée, alors qu’ils étaient juste trop longs, pour le logiciel anti-spam!!!
Moi, je rigole!!! 😆
Un conseil, Renart: ne te fais surtout pas bosser, par cet individu qui diffame plus vite que son ombre, sur son blogue!!! François Marginean l’a mis, très facilement, KO, sur les 7, en fin de semaine, et c’était délicieux à voir!!!
Aussi: http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/2008/04/21/je-suis-un-paratonnerre-une-autre-forme-de-pause-kit-kat/
J’espère que ça te montre un peu à qui tu as affaire!!!
Warren Peace,
à la base, selon la manière dont je voyais la modération sur mon blogue, auparavant, ce commentaire se serait vu effacé, et ton adresse IP ajoutée à ma liste noire si tu t’acharnais à continuer dans le même sens. Entre autres, je n’acceptais aucunement les sacres, puisque ça me semble une manière injurieuse de s’adresser à moi. Comme quoi ça reste très subjectif, au-delà de la réelle diffamation.
Et puis, s’il faut que je te le spécifie, ta décision de me boycotter est arrivée au moment où tu te faisais rentrer dedans chez Les 7 du Québec. Ça devient alors moins évident d’analyser tes raisons dans un sens plus large que la simple blessure personnelle.
« Traduction: pour ce qui est de la modération, tu as abdiqué tes DEVOIRS. Ça n’est pas une option. C’est une obligation. Si tu n’es pas d’accord avec les décideurs des 7 et des 100 sur la modération de tes billets sur leurs sites, alors tu décrisses. Ou alors, fais signer aux gestionnaires un document par lequel ils te dégagent de toute responsabilité eu égard au contenu injurieux ou diffamant des commentaires publiés sous tes billets. »
mes « DEVOIRS », hé hé! Si tu n’es pas à l’aise avec les propos tenus en commentaire contre toi et que tu crois que ça va trop loin, je t’invite à tenter des démarches contre Les 7 du Québec et Cent Papiers. C’est à toi de voir. Mais bon, tu as vraiment ce genre de temps à perdre? (Après avoir lu la lettre adressée à Patrick Lagacé que Jean-Luc Proulx m’a gentiment pointé, j’ai bien peur que oui…)
Personnellement, je pense que tu aurais simplement dû t’abstenir de t’offrir en pâture aux commentateurs déjà pas mal échaudés à la suite de mon billet. Surtout quand tu avoues que cet espace ne cadre pas avec ta « morale » blogosphérique. Personne ne t’oblige à lire plus loin que le billet. Et quand je t’ai vu apparaître, c’était bien clair pour moi que ça déconnerait solide. Vous vous êtes servi le même genre de médecine de toute façon. J’ai beau ne pas aimer du tout Aimé Laliberté, je n’ai même pas pensé prendre ta défense contre lui. Je me disais que tu étais assez grand pour te défendre tout seul, ce que tu me confirmes de toute façon.
S’il faut que je le répète, je n’ai surtout pas le goût de jouer à la police, ou plutôt, ce qui serait plus juste, à la surveillante de cours d’école… Mon obligation s’arrête là, à moins qu’on m’y oblige légalement, ce dont je doute, à moins qu’il existe quelqu’un d’assez zélé (et fortuné) pour tenter le coup. Tout cela reste quand même du domaine du placotage, même s’il est assez venimeux, j’en conviens… Injurieux, OK, mais diffamatoire, vraiment? De toute façon, peut-on vraiment parler de diffamation quand il s’agit d’une personnalité anonyme? Pour des personnalités publiques, ça me semble plus simple…
Avec mon expérience chez Branchez-vous!, où les couteaux volaient toujours bas et où je n’étais pas OBLIGÉ de faire de la modération (n’ayant même jamais eu l’offre de me faire payer pour), j’ai déchanté quant à l’importance générale du civisme sur le web. Et je déchante en plus sur mon propre blogue. Et je vais passer du précieux temps à modérer ce qui se passe sur Les 7 du Québec? Pourquoi, pour tes beaux yeux? (Que je n’ai jamais vu d’ailleurs…)
« Tu te fais le promoteur d’un blogue (les 7) qui DÉSINFORME et qui ABRUTIT, sous prétexte d’information alternative. Tu te fais le promoteur d’un journal citoyen (les Cent) qui désinforme et qui abrutit, dont l’éditeur Marginean est un avorton intellectuel dénué de tout discernement, qui s’est donné pour mission (« J’ai fait mon travail », écrivait-il) de m’injurier dès que j’apparais sur les 7. »
Ça, c’est hautement subjectif. Tout le monde trouve que tout le monde désinforme et abrutit sur le web et même dans tous les médias. Ça me semble même le cliché du clash des opinions.
Sinon, pour ce qui est de mon explication (fautive selon toi) de tes raisons de me boycotter personnellement, que ce soit le contenu des 7 et 100 ou les individus qui les écrivent et le groupe qui ne fait pas la modération à ton goût, ça me semble du pareil au même. De toute façon, je suis coupable par association. C’est bien ça le fond de l’histoire…
Et, tu peux le constater, je suis resté très calme malgré le fait de m’être fait traiter entre autres de pute. Je m’améliore comme canard imperméable.
Jean-Luc Proulx,
« François Marginean l’a mis, très facilement, KO, sur les 7, en fin de semaine, et c’était délicieux à voir!!! »
ce n’était pas à la suite d’un de mes billets, par hasard?
@Warren Bêtise
« tu réagis comme un pied de céleri en cherchant à ridiculiser l’auteur de ces courriels qui t’ont été adressés »
On n’a pas lu le même billet.
@Renart
En modérant trop, tu protèges les cons, de toutes façons. Et ça peut être enrichissant d’y être confrontés.
Crisse.
😉
@Renart (03h41)
Je te cite, mon grand:
« S’il faut que je le répète, je n’ai surtout pas le goût de jouer à la police, ou plutôt, ce qui serait plus juste, à la surveillante de cours d’école… Mon obligation s’arrête là, à moins qu’on m’y oblige légalement, ce dont je doute, à moins qu’il existe quelqu’un d’assez zélé (et fortuné) pour tenter le coup. »
C’est ce que j’appelle se mettre la tête dans le sable et jouer à l’autruche.
L’obligation de modération sur les blogues, j’ai toujours affirmé qu’elle existait, et si je l’ai toujours affirmé, c’est en raison de ma formation un peu particulière (maîtrise en droit des médias) et en raison de mon expérience de plaideur. Cette obligation a été confirmée par le jugement rendu le 30 juillet 2010 dans Corriveau c. Canoë.
source: http://www.jugements.qc.ca/php/decision.php?liste=47013892&doc=4A0C59AF80D2DFB5AA1A47C133DE30FD7F10C08E7D27E9E75D79B7BCA01AA4B3&page=1
= = =
L’obligation de modérer découle de la conjonction des articles 4 et 49 de la Charte des droits, et des articles 35 et 1457 (notamment) du Code civil du Québec. J’en reproduis ici l’essentiel, pour l’information de tes lecteurs… et pour ta propre gouverne. Pour les sceptiques, je précise que le texte en est reproduit au paragraphe [32] du jugement Corriveau.
4. Toute personne a droit à la sauvegarde de sa dignité, de son honneur et de sa réputation.
…
49. Une atteinte illicite à un droit ou à une liberté reconnu par la présente Charte confère à la victime le droit d’obtenir la cessation de cette atteinte et la réparation du préjudice moral ou matériel qui en résulte.
En cas d’atteinte illicite et intentionnelle, le tribunal peut en outre condamner son auteur à des dommages-intérêts punitifs.
1457. Toute personne a le devoir de respecter les règles de conduite qui, suivant les circonstances, les usages ou la loi, s’imposent à elle, de manière à ne pas causer de préjudice à autrui.
…
Elle est aussi tenue, en certains cas, de réparer le préjudice causé à autrui par le fait ou la faute d’une autre personne ou par le fait des biens qu’elle a sous sa garde.
= = =
Je précise que, une fois le Renart informé de la parution de propos diffamants ou injurieux sous son billet, il devient passible de « dommages punitifs ». C’est que, dès lors, l’atteinte devient INTENTIONNELLE. Et je précise également que le Renart, bien qu’il préfère se draper dans son ignorance du droit pour le nier, est responsable, sous ses propres billets, d’empêcher la publication de propos diffamants et injurieux PAR DES TIERS. C’est ce qui découle de l’article 1457.
Je précise autre chose: l’obligation d’un blogueur citoyen est moins grande que celle d’un blogueur corporatif (Cyberpresse, Canoë, par exemple). En ce sens que puisque tu ne disposes pas des mêmes ressources que Péladeau ou Desmarais, tu n’as pas l’obligation d’effacer dans les 30 secondes de leur publication les commentaires offensants.
Par contre, si la « victime » t’informe de la parution de tels propos sous ton billet, là, tu as l’obligation de les effacer; si tu refuses de le faire, ta faute devient « intentionnelle » au sens de l’article 49 cité plus haut. En somme, tu as perdu le bénéfice de la présomption de bonne foi, elle-même prévue au Code civil.
= = =
Je te cite encore:
« Injurieux, OK, mais diffamatoire, vraiment? De toute façon, peut-on vraiment parler de diffamation quand il s’agit d’une personnalité anonyme? Pour des personnalités publiques, ça me semble plus simple…
Je te citerai, à mon tour, des définitions facilement accessibles au profane que tu es, puisqu’elles sont reproduites aux paragraphes [34] (pour la première, et [36] (pour la seconde).
DIFFAMATION:
« Génériquement, la diffamation consiste dans la communication de propos ou d’écrits qui font perdre l’estime ou la considération de quelqu’un ou qui, encore, suscitent à son égard des sentiments défavorables ou désagréables. Elle implique une atteinte injuste à la réputation d’une personne par le mal que l’on dit d’elle ou la haine, le mépris ou le ridicule auxquels on l’expose. »
Tu as raison; ma réputation ne saurait être entachée, dans la mesure où je conserve mon anonymat. Mais au delà de la diffamation, il y a l’injure, et même dans l’anonymat le plus complet, on peut être victime de propos injurieux et avoir droit de réclamer compensation. C’est pas moi qui l’invente; la définition qui suit provient du juge Dalphond, de la Cour d’appel, et la juge Blondin ne fait que citer Dalphond:
PROPOS INJURIEUX
« 34… la diffamation «consiste dans la communication de propos ou d’écrits qui font perdre l’estime ou la considération de quelqu’un ou qui, encore, suscitent à son égard des sentiments défavorables ou désagréables».
36 Par contre, les propos injurieux sont plutôt ceux qui font mal à la victime, lui cause un préjudice qu’elle ressent dans son for intérieur sans par ailleurs que soit nécessairement diminuée l’estime dont elle jouit auprès de son entourage ou du public. […] ».
= = =
Tu n’es pas encore convaincu de TA responsabilité? Soit. Je cite cet extrait du paragraphe 41 de la décision Corriveau, alors que la juge Blondin reproduit un commentaire de Jean-Louis Baudoin (sans E), juge retraité de la Cour d’appel:
[41] » S’il peut être plus ardu de retrouver l’auteur de commentaires diffamants publiés sur internet, d’autres personnes peuvent en être tenues responsables :
« Ce n’est pas seulement l’auteur même de la diffamation qui peut être poursuivi, mais également celui qui la diffuse au sens large du terme, par exemple, dans le cas d’un journal ou d’une revue, la maison d’édition, mais aussi l’imprimeur et, dans le cas d’une émission de radio ou de télévision, le poste diffuseur. »
Pour les propos injurieux, le même principe s’applique, mutatis mutandis. La juge Blondin n’a pas hésité à l’étendre aux propos plus injurieux que diffamatoires publiés sur le blogue de Martineau.
= = =
Sur TON blogue, c’est toi, le diffuseur. Sur les 7, tu as l’OBLIGATION de MODÉRER mais si tu ne t’entends pas avec le diffuseur (les gestionnaires des 7), je réitère le conseil dont tu sembles (par ignorance ou par entêtement?) te moquer:
Assure-toi, « Renart », d’obtenir des 7 et des 100 confirmation sans équivoque du fait qu’ils te dégagent de toute responsabilité dans la modération et qu’ils acceptent de te tenir indemne de toute condamnation, le cas échéant.
Sont-ce là des menaces? Pour des raisons d’ordre médical, je vis sur du « temps emprunté ». Dans les circonstances, si MOI je te poursuivais, il est assez vraisemblable (mais pas nécessairement probable) que je ne sois plus « là » au moment de faire le procès. Alors non, je ne te ferai pas de procès.
Assure toi que personne d’autre ne puisse invoquer contre toi ton refus de « jouer à la police ».
PS: pour le cas où tu ne publierais pas mon hyperlien, j’ajoute que le jugement dont je cite des extraits est disponible sur jugements.qc.ca. Critères de recherche: Susan Corriveau, 30 juillet 2010. Cela devrait permettre aux esprits curieux de retracer le texte du jugement…
@patate 6h55
« @Warren Bêtise
« tu réagis comme un pied de céleri en cherchant à ridiculiser l’auteur de ces courriels qui t’ont été adressés »
On n’a pas lu le même billet. »
= = =
Je dirais plutôt: On n’a pas la même formation en droit… Je m’arrête ici.
@ monsieur Warren Peace
Un petit conseil d’un presque vieux: get a life…
Ben prendre une vie quand tu as un ordre médical qui te rappelle que tu sens le sapin … pas évident à appliquer.
Sinon pour l’ingénu, il faut prouver devant la cour que cette diffamation t’a porté un préjudice public. Bonne chance le no-name.
@Reblochon
« Sinon pour l’ingénu, il faut prouver devant la cour que cette diffamation t’a porté un préjudice public. Bonne chance le no-name. »
Ah bin batême! Malgré mes 2 diplômes en droit, malgré mes plus de 30 ans à porter la toge du plaideur, et malgré quelques années additionnelles à titre de membre d’un Tribunal administratif, je savais pas que la victime devait faire la preuve de ses dommages!
Très instructif, ton commentaire!
Que Votre Condescendance ne s’en fasse pas pour si peu: la preuve des dommages « réels » est facile à faire, du moins pour qui s’y connait un peu. Quant à la preuve de mauvaise foi, dans le cas de Renart (si je lui faisais un procès – ce qui n’est pas mon intention), rien de plus facile: je l’informe, il refuse de « nettoyer l’écurie ». Comme disent les juristes: preuve irréfragable…
Et pour e qui est de la preuve des « dommages punitifs », c’est pas nécessaire, car c’est laissé à la discrétion du Tribunal…
Va te faire chauffer un TV dinner au micro-onde; c’est ce que tu sais faire de mieux.
Moi, je préfère informer. Ou plutôt ESSAYER d’informer. Mais avec les imbéciles, l’information ne passe pas. Désolé, donc, si tu n’as rien compris.
Salut,
Je te suis sur ton twitter, je lis ce que tu fais ici même si je ne commente jamais et qu’on est pas forcément toujours du même avis et je t’ai déjà suivit chez branchez-vous.
Si tu modères t’es pas correct, si tu modères pas t’es pas correct.
C’était comme ça dans les groupes de discussions courriel, sur les newsgroups et partout sur le net et ça dur depuis longtemps. De toute façon bien des gens ne savent pas écouté et faire l’effort de comprendre.
D’autre part un blogueur aurait même pas assez de 24 heures pour modéré tout les « irresponsables » et s’il fallait en plus que tout les dossiers se termine en cours et bien bonne chance.
Bref souvent on parle de gauche et de droite moi je dis qu’on va surtout être confronté à un monde d’adulte responsable vs un monde d’adulte irresponsable qu’il soit gauche-droit ou centre.
sur ce bonne chance.
Cédric Labonté
@gillac
« Un petit conseil d’un presque vieux: get a life… »
C’est gentil. Mais ça demeure un peu léger et superficiel, non?
Un petit conseil: quand on a rien à dire de particulièrement pertinent, on farme sa yeule.
@warren peace,
« Toute personne a droit à la sauvegarde de sa dignité, de son honneur et de sa réputation »
J’aimerais savoir comment votre dignité, votre honneur et votre réputation peux être affecté alros que vous vous cachez sous un pseudonyme?
Vous vous croyez supérieur à ce que vous êtes réellement avec vos exigeances et cela vous enlève toute crédibilité. C’est comme si j’utilisait mon statut personnel afin que le monde suive ma ligne de pensée. Cette façon de réfléchir est abrutissante et anti-intellectuel.
Désolé de vous décevoir, mais vous n’avez pas la science infuse. Participez donc au débats au lieu d’essayer de les contrôler.
Encore une fois, beaucoup de sagesse dans ce texte. Abondamment confirmée d’ailleurs par Warren Peace dont la logorrhée mégalo-légale est d’autant plus clownesque que t’ayant d’abord traité de pute, tu as désormais le DEVOIR de faire disparaître son commentaire, faute de quoi tu risques de recevoir sous peu une mise en demeure signée de ta propre main…
Warren 30 ans en administratif… donc spécialisé en administration. Ça fait longtemps que t’a plaidé une cause pour diffamation ?
De mon coté je partage ma vie avec une avocate en litige qui m’a expliqué de long en large qu’avant de se faire condamner pour diffamation il fallait se lever très tôt le matin.
Tu vois, tu as raison sur un point, tu risques d’être retourné poussière bien avant de voir le jugement et si tu n’es plus là, je doute de la moindre condamnation pour notre ami renart ou qui que ce soit d’autres.
Pour finir, et pour répondre à ton expérience personnelle de ta futile vie insignifiante, la mienne m’a appris que beaucoup trop de gens n’avaient que seul bagage l’incompétence de leurs diplômes en carton et une expérience professionnelle qui n’avait fait que démontrer leur médiocrité.
Des gens bardés de diplômes et en fin de vie qui raconte des conneries et se croient, ce n’est pas ce qui manque sur cette planète. Si tu arrives à faire condamner renart … promis je viens fleurir ta sénile tombe.
Warren Peace,
à ce que je comprends, je pourrais t’accuser de diffamation pour m’avoir traité de pute. Je pourrais aussi effacer ton commentaire. Mais je préfère le laisser là parce qu’en vérité c’est toi-même qui te fais mal paraître en sacrant et en me traitant de pute. Rendu là, pour aller dans le même sens que Chose Bine, est-ce que je risque quoi que ce soit en laissant ton commentaire en ligne étant donné que je le laisse sciemment dans le but de te montrer sous ton vrai jour?
Et pour ce qui est de tes démarches auprès de moi, et j’ai sûrement mal compris parce que je suis malhonnête intellectuellement, elles pointaient visiblement mon propre retrait de mes activités sur Les 7 du Québec et Cent Papiers, et de la pub que je leur fais sur mon blogue, et pas vraiment de me pointer des commentaires (soi-disant diffamatoires) à modérer. Si cela avait été le cas, j’aurais pris la demande au sérieux et même consulté Les 7 et 100 pour une prise de décision.
Comme n’importe qui, me faire dire tu dois faire ci et tu dois faire ça, c’est contre-productif.
Cedric,
« Si tu modères t’es pas correct, si tu modères pas t’es pas correct. »
en plein ça!
Félix,
« Participez donc au débats au lieu d’essayer de les contrôler. »
c’est plein de sagesse cette phrase!
Chose Bine,
je parle de toi plus haut.
@ Renart.
«ce n’était pas à la suite d’un de mes billets, par hasard?»
Oui, en effet!!! C’est celui qui s’intitule «La tyrannophobie», sur les 7!!!
https://les7duquebec.wordpress.com/2011/04/14/la-tyrannophobie/comment-page-2/#comments
@ Félix.
Je suis, tout à fait, d’accord avec toi!!! En fait, je lui ai souvent dit la même chose, mais il n’écoute pas, quand on lui parle!!! Ce qu’il fait ici ou sur les 7 ou sur les 100, il le faisait, sur le Hétutistan, et il le fait, chez les Kaverneux!!!
La différence est que, dans le cas des deux derniers blogues, il est considéré comme étant le pape, par les espèces de Molochs qui pullulent ces deux swamps (ce que je peux les haïr, oui), alors que, ailleurs, que ce soit ici ou sur les 7 ou sur les 100, son masque est tombé!!! Les blogueurs de qualité des 7 du Québec ne sont pas étrangers, à cette exquise situation!!!
Un recours collectif d’une dizaine de personnes qui ont été diffamées, par cet individu, s’est enclenché et ils savent déjà qui il est!!! Ils ont écrit à tous les avocats de Rouyn-Noranda et ils leur ont vendu, pour «pas cher»!!! Je le sais, car une de ces personnes m’a déjà contacté, personnellement, par courriel, pour en faire part, au blogueur que je suis (je peux, facilement, la copier ici, car je l’ai conservé, en toutes lettres), suite au billet de diffamation que cet individu avait écrit, à mon endroit, sur son blogue, au début de l’année!!!
Mais, à lire le délire qu’il a posté, ici, sur les 7 et chez Lagacé, sans oublier celui qu’il poste, sur son blogue, je ne suis même pas surpris qu’il collectionne les infarctus (cinq, en tout), comme d’autres collectionnent les cartes de hockey (voir le lien)!!! Comme quoi, l’arrogance et la vanité sont mauvaises, pour le coeur et pour le cholestérol!!!
@Jean-Luc Proulx,
de part el fait qu’il s’est lui-même dévoilé, alors que Renart avait préservé son anonymat, prouve qu’il a besoin de cette attention. Il a lui-même violé sa dignité et son honneur en dévoilant son identité virtuelle, si le principe même peut être possible suite à l’anonymat que lui confaire son pseudonyme, et à vue une attaque personnelle là ou il n’y en a pas.
Je me dit que ce monsieur doit être bien triste dans la vie, bien que je n’ai pas pitié de lui. Après tout, nous sommes les seuls forgerons de notre destin.
C’est fou ce que les juristes de ce monde croient avoir la Vérité infuse. Cela est évident à voir par leur arrogance, leur condescendance et leur pseudo élitisme intellectuel. Ça commence déjà sur les bancs universitaires. Étudiante en droit, je suis entourée de plein de gens qui ont définitivement le sentiment d’être supérieurs grâce à leurs connaissances juridiques (encore bien minces dois-je ajouter). On a beau être dans un état de droit, il y a d’autres normes sociales, bien plus appropriées que « le droit », qui n’est qu’une construction sociale dont la légitimité laisse fort à désirer (p’tit fond d’anarchiste ici). Bref, qu’on arrête de se justifier par un petit bout de papier et qu’on commence à avoir sinon de la considération, du moins du respect!
Ceci étant dit, je trouve drôle la création de « cliques virtuelles ». Me semble justement que si on prône le sens critique et l’indépendance intellectuelle, on se doit de rester au dessus de la mêlée. Tout ce qu’on écrit, c’est pas si important finalement, sauf qu’on aime bien penser le contraire!
@Renart
J’ai eu l’occasion d’assister, un peu ébahie, à ces chicanes de garderie (cour d’école, c’est encore trop de maturité pour le genre de discussion qui s’y tenaient) qui ont eu lieu sur les 7 et cent papiers. Si diffamation il y eut, il faut avouer que c’était vraiment bien partagé entre les deux clans. M. Warren Peace ne semble pas s’offusquer lorsque c’est lui qui utilise l’insulte facile, la haine et le mépris.
Continuez d’imperméabiliser les plumes de votre canard , Renart, (tout en nous faisant profiter de la votre). C’est la meilleure attitude à adopter face à ce genre de personnage.
@Reblochon
Apprends à lire et à calculer. Oui, j’ai plaidé des causes de diffamation. Mais j’en ai réglées davantage que j’en ai plaidées. La dernière que j’ai plaidée, ça devait être vers 1643…
@Renart
Oui, tu pourrais me poursuivre; mais puisque je pourrais en contrepartie te poursuivre (en demande reconventionnelle) pour les chiasses que tu as laissé publier sur ton blogue et sous ton billet chez les 7, tu devrais y penser 3 ou 4 fois avant de le faire.
En somme, je te répète ce que j’ai déjà écris à Jean-Luc Proulx. Puisque Reblochon t’aime bien, il pourrait vérifier ça auprès de sa blonde « avocate » et te faire rapport.
Renart, ne te fais surtout pas avoir!!! Son épouvantail de demande reconventionnelle n’a, absolument, rien à voir, avec la diffamation!!! Une demande reconventionnelle, c’est, par exemple, lorsqu’un client poursuit son vendeur d’ordinateurs, pour un remboursement, sans, toutefois, jamais l’avoir payé!!! C’est du papi tout craché, ça!!!
En passant, «papitibi», «Warren Peace», etc. (il a d’autres nicks), ne sont pas des personnes morales!!! Le type qui se cache, derrière ces masques, ne peut pas poursuivre personne et encore moins en demande reconventionnelle!!! Il ne détient aucun droit, comme en fait foi son courriel d’orang-outang, à Lagacé!!!
Décourager les gens de faire valoir leurs droits, comme il le fait, ça cache quelque chose!!! Si ses affaires étaient si «cleans» que ça, il n’aurait pas peur de se faire poursuivre!!!
@ papi.
«La dernière que j’ai plaidée, ça devait être vers 1643»
What???
Mieux vaut considérer Papitibi comme pape que comme un avocat. Un pape, ça coûte moins cher! 😯
Ah, oui, pour ce qui est des 7 et de 100 papiers, je crois que ces sites n’ont aucune crédibilité et que quiconque contribue sérieusement à ces pages d’illuminés se fait sérieusement avoir, mais je n’exprime ici qu’une vue personnelle, chacun étant libre de faire ses expériences, libre comme le fut la petite chèvre de M. Séguin.
Qui se cache derrière les 7…. 😯
SHI-SHAW!
@vigilant
Pas complètement tord. Les 7 ont un tel parti pris libertarien… J’ai vu les commentaires sur les 2 topics sur les sites d’injections assistées… urgh…
Ca vole pas haut.
Quand à Cent papiers, c’est plutôt conspirationiste de gauche, disons. Pas toujours mieux.
@Le vigilant
C’est un fait que sur les 7 et cent papiers, on trouve un peu de tout. Mais contrairement à vous, je ne pense pas qu’il n’y ait que des illuminés sans crédibilité. On y trouve du pire comme du meilleur. Quant à moi, je lis souvent avec plaisir M. Bonhomme et Renart sur les 7 et dernièrement, sur les cent, un nouveau venu, Christian Lamontagne qui fait preuve de beaucoup de rigueur et de nuance. Pour ma part, je ne connais aucun site, qu’il soit alternatif ou officiel, dont je pourrais dire que tous les auteurs me semblent crédibles. Même le Devoir ou Le monde diplomatique publient parfois des auteurs dont la crédibilité me semble douteuse.
Un peu de fumier aide certaines fleurs à s’épanouir. Vous êtes libre, comme chacun, de nous faire part de vos opinions et de vos préjugés et personne ne vous oblige à fréquenter ces sites. Et ne vous en faites pas, personne ici n’est une chèvre (à ce qu’il me semble). Et la liberté, lorsqu’on n’est pas une chèvre peut amener d’autres résultats que de se faire dévorer par le loup. Josiah Henson, qui a inspiré l’auteur du livre « La case de l’oncle Tom » et écrit les mémoires de l’oncle Tom en est un éloquent témoignage!
Sans les 7 et les cent, je n’aurais jamais découvert ce site ci. Comme quoi, chaque chemin est personnel et vous ne pouvez généraliser votre expérience aux autres.
@Proulx et Renard
définition de « demande reconventionnelle selon Proulx (21 avril, 0h07)
« Une demande reconventionnelle, c’est, par exemple, lorsqu’un client poursuit son vendeur d’ordinateurs, pour un remboursement, sans, toutefois, jamais l’avoir payé!!! C’est du papi tout craché, ça!!! »
Comme il dit, c’est un exemple. Mais c’est plus que ce seul exemple…
Ze définition izze here: « demande reconventionnelle »
Acte de procédure par lequel le défendeur [Warren Peace / papitibi ou ???], tout en contestant les prétentions du demandeur [« Renart » Léveillé, Jean-Luc Proulx ou ???], forme à son tour une demande contre celui-ci.
Définition tirée de Reid, H; dictionnaire de droit québécois et canadien, Wlson & Lafleur, 1994, p. 174.
Madame Reblochon, avocate (à ce qu’il paraît) et « M », étudiante en première année de droit, sont-elles en mesure de contredire?
@Terez L
On trouve du pire et du meilleur sur les 7 et sur les 100. Jean-Pierre Bonhomme fait partie du « meilleur ». Ce que je dis, tout simplement, c’est que la réputation de charlatanisme et de manque de rigueur qui se rattache aux fumistes (que je ne nommerai pas) qui y sont invités à titre d’auteur entraîne la réputation des « bons auteurs » vers le bas.
Et ce que je reproche à l’éditeur des 100, Marginean, c’est, notamment, d’exposer ainsi ses « bons auteurs ». Désolé, mais quand on accepte le titre d’éditeur, ou quand on se l’attribue, on a AUSSI des responsabilités.
Mon conflit avec les 100 tient essentiellement à ce simple constat.
Et non, Renart ne faisait pas partie de cette engeance des « mauvais éléments »; je le considérais plutôt comme beaucoup plus crédible que la moyenne des auteurs de ces deux sites à numéros (les 100 et les 7), et c’est justement pour ce motif que je l’ai mis en garde.
Quand le président d’une entreprise traîne avec lui la réputation d’être un « crook », bin, ses collaborateurs, aussi honnêtes soient-ils, risquent de se voir affubler de la même réputation.
Dommage que Renart n’aie pas été en mesure de saisir le sens de mon intervention.
Terez L.
je suis tout à fait d’accord avec ces propos. Les gens font trop rapidement des amalgames. Quand les 7 et 100 vont décider de diriger idéologiquement leurs publications, ils vont sans doute me jeter dehors… Et le Devoir et le Journal de Montréal semblent plus dirigés idéologiquement…
Warren Peace,
tu as tout à fait le droit à ton opinion, mais ce qui m’énerve le plus dans tout ça, c’est l’impression que tu dégages en répétant et en répétant les mêmes trucs que nous avons tous compris, soit de vouloir être le Grand Juge Suprême par rapport à cette question. Surtout que tu as déjà un peu joué le jeu du bourreau en me boycottant…
C’est très exagéré de vouloir avoir raison à ce point… Un peu d’humilité ne te ferait pas de tort. Et à nous aussi.
@Terez
Naturellement, mon commentaire ne visait pas les commentateurs, mais les éditeurs… L’analogie avec la chèvre de M. Séguin, si je peux me permettre, est que ceux-ci sont libres de participer à une telle entreprise, mais qu’ils ne viennent pas pleurnicher quand ils se font matraquer d’aplomb. Ils savent fort bien que la colline est peuplée de loups libertariens, d’avocats grincheux et de jean-lucs proulxs!
De plus vous faites figure, Mme Térez de commentatrice intelligente parmi la meute de déjantés du genre Aimé, Sombrediriliction, Claudius et compagnie alors je vous félicite.
Ah! Joyeuses Pâques à tous, sauf aux 7 pis à 100papiers! 🙂