Dans un billet récent, le blogueur et journaliste Michel Hébert se demande si la blogosphère citoyenne, donc, certains d’entre vous et moi, ferions preuve de snobisme envers les blogueurs corporatifs de Cyberpresse et Canoë, comme Patrick Lagacé et Richard Martineau, voire même que nous serions en fin de compte seulement jaloux de leur trafic, puisqu’il a constaté qu’un « débat plutôt étonnant sur la catégorisation des blogeurs (sic) a cours depuis quelque temps. Ceux oeuvrant pour les grands réseaux comme Cyberpresse ou Canoë ne seraient pas de vrais blogeurs (sic)… Ce n’est pas dit aussi clairement mais c’est bien ce que ça veut dire. »
Ma réponse :
Michel,
pour avoir participé plus qu’à mon tour à cette chasse aux sorcières, et depuis le début de mon aventure bloguale, j’aimerais clarifier ici mon point. Il n’y a pour ma part aucune sorte de jalousie envers les blogueurs corporatifs (dans la recherche d’un nouveau nom pour eux, avec l’aide de Steve Proulx entre autres, j’en suis arrivé au terme « journalogueurs »), mais bien seulement un test de comparaison avec les blogues citoyens. Quand du côté citoyen il y a discussion, dialogue, du côté corporatif ce ne sont que des chroniques commentées par le lectorat. C’est un fait.
Donc, mon reproche va du côté des patrons de ces corporations, qui ont fait le pas dans la blogosphère tout en ne respectant pas son essence. Un vrai blogueur s’occupe d’écrire, de modérer, de répondre aux commentaires, donc d’animer son blogue, selon le trafic (souvent minime) que celui-ci génère. Alors pourquoi le patron d’un blogue corporatif, si celui-ci génère un trafic monstre, n’engage pas une équipe importante pour modérer — efficacement et logiquement — et s’occuper de la technique, laissant ainsi le blogueur discuter avec son lectorat (ce qui serait dans sa liste de tâche obligée — et payée : dans 100 commentaires, il doit bien y avoir assez de jus pour qu’un blogueur, même s’il est aussi un grand journaliste reconnu, se mouille dans le débat qu’il provoque…)? Et je ne parlerai même pas du fait que ces derniers, la plupart du temps, ne participent pas aux autres blogues, ce qui serait vraiment trop demander…
Alors pour moi ce débat en est seulement un de définition. Laisser seulement le fait de pouvoir laisser des commentaires à la suite d’un texte publié sur le web déterminer si un site est un blogue ou non est bien trop mince. Cyberpresse donne de plus en plus cette possibilité à la fin de ses articles, est-ce que par cela il se transforme en blogue? Non, il ne fait qu’« être à la mode »…
(Photo : richardbaybutt)
Ajout :
Michel Hébert m’a posé deux questions sur son blogue :
Une question naïve: à ton avis, qu’est-ce qui fait qu’un blog devienne populaire? C’est-à-dire, pourquoi celui-ci ou celui-là alors qu’au premier abord, rien ne les distingue vraiment?
Et une dernière plus perso: y a-t-il une différence pour toi entre ton blog et celui de Branchez-vous!?
Ma réponse :
Michel,
cela ressemble beaucoup à des questions pièges, mais je vais généreusement y répondre…
Pour ce qui est de la popularité d’un blogue, et ça me semble assez complexe comme question, je crois qu’on peut parler du contenu (selon la qualité et la quantité des billets, les sujets abordés, le talent pour surfer sur les buzz), de la personnalité du blogueur ou de la blogueuse (visible surtout par le style d’écriture, et dans le temps, la réputation qui se forge), de la qualité et de la quantité des interactions à l’interne (son propre blogue) et à l’externe (la blogosphère — pour être le plus vague possible), et, dans le cas de certaines personnes, de la valeur ajoutée d’être une personne plus ou moins connue par le public.
Une autre valeur ajoutée concerne la plateforme de blogue, qui permet d’être plus ou moins visible dans les recherches de fureteur (il est prouvé que la programmation des blogues sous wordpress donne une longueur d’avance sur les autres plateformes — et je ne sais pas pourquoi exactement!). Et quand on parle de blogues hébergés sur des sites comme Cyberpresse et Canoë, c’est une tout autre histoire, vu la quantité d’internautes que ces sites attirent, aucune comparaison à faire avec les autres…
Pour ce qui est de la différence entre mon blogue et celui de Branchez-vous!, je pourrais presque seulement dire que le mien ne contient pas de pub… Quand j’ai remplacé Pascal Henrard, on m’a seulement demandé de donner mon opinion sur des sujets d’actualité, ce que je fais aussi sur mon blogue. C’est certain que j’ai écrit dans l’optique où j’écrivais pour un site avec un lectorat différent du mien, et en faisant tout mon possible pour ne pas m’attirer de gros problèmes en publiant des textes répréhensibles… Mais il me semble que je fais de même chez moi.
Et bien sûr, du côté de mon remplacement de Patrick Dion et de son blogue « Blogosphère », il fallait simplement que je parle de ce qui se passe dans la blogosphère, sous l’angle que je désirais. Alors, si on compare Branchez-vous! avec Cyberpresse et Canoë, il est clair qu’au niveau de la ligne éditoriale Cyberpresse semble gagner la médaille d’or avec son fédéralisme, et son adhésion aux conclusions économiques de l’IEDM, clairement affichés, Canoë la médaille d’argent avec son souverainisme timide (et même peut-être surévalué!) et avec à son emploi la chroniqueuse économique Nathalie Elgrably, et finalement la médaille de bronze, même pas méritée, pour Branchez-vous!, puisque la ligne éditoriale est quasi inexistante, nonobstant le choix de leurs chroniqueurs-blogueurs qui semblent pencher un peu plus à gauche pour la plupart.
Belle et très sensée définition des blogs de pros!
Je la retiens!
Je me demande si M. Hébert n’a pas attiré les blogueurs commerciaux ( ses compétiteurs ) autant qu’il le désirait.
J’ai arrêté de visiter son blogue le jour où je me suis apercu que ses commentateux étaient presque toujours les mêmes, allaient tous dans le sens du blogueur (Hébert) pour le flatter dans le sens du poil. Je me suis posé la question à savoir si plusieurs commentateux n’étaient pas le blogueur lui-même !
Pour ma part, je trouve que les blogueurs commerciaux tentent d’occuper un espace qui n’est pas le leur. Si leurs médias- électronique ou de papiers – sont médiocres, c’est de leurs fautes, pas de la mienne.
Votre dernier paragraphe M. L’Éveillé éclaire beaucoup une certaine façon de bloguer : avoir une page de commentaires et ne pas les lire, ne transforme pas un blogue en vrai blogue.
Pour moi, ce n’est pas une question de jalousie ni de snobisme. Sauf qu’il faut être honnête, comme tu le dis, dans le contexte où plusieurs d’entre eux ont un blogue parce que c’est dans leur contrat, ils ne se sentent pas toujours obligé de répondre. Ainsi, ils lancent un débat, mais ne sont pas redevables de répondre et participer. Or, moi par exemple, si je lançais un débat sur mon blogue personnel (citoyen), si je faisais comme les « journaloblogueurs » et ne répondaient que par parcimonie, on me tomberait sur la tomate, on me dirait que je suis un démagogue, un mauvais blogueur, etc. C’est sûr que eux reçoivent des centaines de commentaires, plus difficiles de répondre à tous. Néanmoins, je regarde un gars comme Richard Martineau qui envoie des fois des bombes sur son blogue – des commentaires qui font mal – et ne répond pas ou peu aux critiques ou aux argumentations. Je ne sais pas, personnellement, je veux bien croire qu’il a son émission à LCN, à Télé-Québec et une famille mais la moindre des choses voudraient qu’ils répondent de temps à autre… ce qu’il faisait plus au temps du Voir. Mais bref, je ne crois pas être en guerre avec eux du tout. Au contraire, j’ai « pluggé » plusieurs fois Lagacé (Martineau et Proulx aussi) dans mes billets alors…
Euh, Lagacé ca ne casse pas des masses niveau journaliste-pro et son blogue est un beau troll embullant. Quand à l’autre etron de martineau … c’est un abruti fini qui a des raccourcis aussi petit que sa bite ! Si chose veut parler de journalistes-blogueurs-pro competents, c’est plutot vers d’autres personnes de cyberpresse ou vers radio-canada qu’il aurait du se tourner.
Patrick Lagacé et Richard Martineau les deux beaux exemples de merde de la blogosphere quebecoise ! Pitié !
Voilà une question de Michel, et ma réponse :
Michel Hébert a dit…
@renart
Mais ne crois-tu pas que la méfiance envers les blogs corpos a d’autres sources…
19 août 2008 13:04
Renart L’éveillé a dit…
Michel,
c’est certain qu’on peut ajouter à ça aussi une méfiance envers le caractère éditorial qui vient avec un grand média, contrairement aux blogueurs citoyens qui n’ont pas à en respecter une qui émane de plus haut, sinon la leur propre.
Antipollution,
beaucoup de présomption ici auquel je ne donnerai pas mon aval, puisque je respecte beaucoup Michel Hébert, qui me semble un très bon élément dans la blogosphère, un pont entre le journalisme et le blogue.
Pour le reste, j’aurais tendance à être un peu moins catégorique, mais j’acquiesce dans le même sens, bien que je vois l’utilité de leurs « médias- électronique ou de papiers ».
Alex,
toute cette critique n’empêche personne de les trouver intéressants, loin de là.
Reblochon,
t’aurais pu te forcer pour avoir un peu plus de classe… Et, question commentaire constructif, on repassera! Parce qu’en fait de troll, tu es généreux de ta personne. Je me suis vraiment retenu de ne pas le jeter à la poubelle…
J’espère que tu vas te forcer un peu plus la prochaine fois!
Vraiment…
M. L’Éveillé, je n’ai fais que constater et ce n’est pas des présomptions. Quand tous le monde dira comme vous sur votre blogue, je me poserais les mêmes questions.
En passant, si ça vous intéresse, je viens de faire un ajout, Michel Hébert m’a posé de bonnes questions, connexes, et je me suis prêté au jeu.
Antipollution,
mon questionnement repose surtout sur la première phrase : « Je me demande si M. Hébert n’a pas attiré les blogueurs commerciaux ( ses compétiteurs ) autant qu’il le désirait. »
Excuse-moi Renart, je faisais dans le style de martineau, enfin avec des mots à moi, mais le fond est semblable. Juste qu’on n’est pas du meme pays, alors le langage change. Tu vois, moi c’est plus comme Soral (les mots, pas les idees).
Ah, si tu balances des repliques comme celle plus haut à la poubelle, je ne t’en tiendrais nullement rigueur. Mais ca ne change pas que c’est exactement ce que je pense des ceux deux types ; avec ces mots, pas moins !
Et peux-tu eviter de me parler de propos constructifs quand on me cite Lagacé et Martineau ! Ca part mal ton affaire là.
Ah! je suis même capable de faire des critiques constructives du travail de Martineau, même si je ne suis pas capable de le sentir…
Plus de temps à perdre avec ces gens. J’ai un pays à liberer. ;oP
Je dois avouer que je ne lis pas les trucs des journalogueurs. C’est ni par snobisme, ni par jalousie. Mon site pogne au top un 40 personnes par jour et j’aime bien ce chiffre. C’est un beau chiffre, même si c’est petit ^^. Je trouve que ça fait rond.
Je ne lis pas les journalogueurs à cause de l’absence de débat, à cause d’une tendance à faire dans la politicaillerie (si je me fie aux éditos d’André Pratte sur Cyberpresse, par exemple) ou simplement parce que je préfère lire les nouvelles que les commentaires des nouvelles écrites par d’autres journalistes.
Renart … je peux insulter Pratte ? Allé, juste un petit peu, s’teuplait !
@antipollution
«Pour ma part, je trouve que les blogueurs commerciaux tentent d’occuper un espace qui n’est pas le leur.»
C’est de bout-là qui m’intéresse… Qu’est-ce que tu veux dire au juste?
Peut-etre qu’un blogueur à la base c’est comme ce que devrait etre un athlete olympique dans l’esprit de coubertin, un amateur et non un pro remuneré. Parce que qui dit remuneration … enfin t’as qu’à regarder Pratte ou Dubuc pour comprendre. C’est plus de la propagande organisée et financée qu’un simple blogue.
Je denoncerai ca au meme titre que certains blogues technologique ou les chers blogueurs recoivent des cadeaux de la part des fabricants. C’est un peu se foutre de la gueule du monde que d’exposer cela comme un journal donnant le vrai avis d’une personne sur des sujets divers.
Bientot, il faudra y ajouter des logos pour qu’on sache à qui on a affaire !
Bon je retourne sur le blog de Charles Exxon qui nous explique comment les grosses cylindrées lui procurent un enorme plaisir dans la vie et l’aident à sauver l’environnement.
Jaloux de Martineau ?
Ouh-là ! Faut pas pousser !
Personnellement, je préfère, de loin, la plume poétique, analytique, nuancée et parfois enlevée, furibonde, voire même un peu impétueuse de sieur Goupil que celle, plate et sans finesse, de Martineau.
Martineau aime trop les raccourcis intellectuels à mon goût.
Je l’ai dit, je le répète, la popularité n’est guère un gage de qualité, il n’a qu’à penser aux Mc Do, aux blockbusters américains, à Céliiiine ou à Platemondain pour s’en convaincre !
Renart, j’aime beaucoup la réponse que tu as donné à Michel Hébert et particulièrement cet extrait, que je cite :
« …dans 100 commentaires, il doit bien y avoir assez de jus pour qu’un blogueur, même s’il est aussi un grand journaliste reconnu, se mouille dans le débat qu’il provoque…)? Et je ne parlerai même pas du fait que ces derniers, la plupart du temps, ne participent pas aux autres blogues, ce qui serait vraiment trop demander… »
Je partage ton avis à 100%. D’après moi ça résume très bien pourquoi Lagacé et Martinau ne sont pas des vrais blogueurs. Je ne les blâmes pas personnellement, il ne font que leur travail, mais je trouve que Cyberpresse et Canoë profitent à leur avantage de la vague web 2.0. En tout cas, avec le torrent de trafique que ces carnets génèrent, pour eux c’est de l’argent facile.
Manx,
j’aime ça lire « journalogueur » venant d’une autre personne, ça donne de la réalité à une idée!
Et ton blogue gagnerait à être plus connu, ça, c’est certain!
Reblochon,
« Renart … je peux insulter Pratte ? Allé, juste un petit peu, s’teuplait ! »
Nan… il ne te lira pas de toute façon…
« Bon je retourne sur le blog de Charles Exxon qui nous explique comment les grosses cylindrées lui procurent un enorme plaisir dans la vie et l’aident à sauver l’environnement. »
Ha ha ha!
Morgane,
c’est bien gentil!
Je suis bien d’accord avec ton avis sur la popularité, mais je ne cracherais pas sur une dose plus grande, quand même…
Hin hin hin!
Redge,
facile, comme de l’eau!
Pour moi, l’essentiel d’un blogue repose sur l’échange entre le tenant d’un blogue et ses lecteurs. Cet échange est plutôt absent des blogues corporatifs, comme tu le mentionnes. Je ne nous crois ni jaloux ni snobs de ces derniers. Seulement critiques et lucides quant à leurs aspirations et manières de faire ;o)
Un blogue en realité, c’est simplement un petit forum où une seule personne peut ouvrir les sujets qui y sont lus. Je ne vois pas ce qu’il y a de bien terrible dans ce concept. C’est d’ailleurs pour cela que je prefere mille fois un vrai forum où tous les participants peuvent avoir la totale liberté (comme sur le forum où je traine) d’ecrire eux aussi des billets, de les commenter, de les detourner. C’est ca l’interaction ultime et le communautarisme du web.
Avec les blogues, c’est chacun chez soi, il faut suivre des liens pour visiter tous le monde, ca s’eparpille de partout. Le seul avantage, c’est que tous les ecrits du meme personne y sont concentrés.
Dans un forum, il faut fouiller. N’ayant pas d’ego à ce sujet, je prefere une fois de plus le forum. Le passage à l’oubli de certains billets qui se font tasser par d’autres (d’une facon bien plus rapide et radicale que sur un blog), à quelque chose d’artistique par sa volatilité et sa fragilité. De plus, ca permet à certains sujets d’y etre de nouveaux abordés, car oublié, avec parfois un nouveau regard des participants. C’est meme amusant. Sur un blogue, rare sont les fois que le blogueur ouvre plusieurs fois un billet sur exactement le meme sujet.
Je passe ma vie dans un forum, sans censure (du moment que ca reste « legal »), où on parle de tout et de rien, où c’est un beau bordel, où presque toutes les couches sociales de la société s’y retrouvent (presque toutes car il faut quand avoir une connection Internet !), enfin comme dans la vraie vie. D’ailleurs il y a maintenant des rencontres regulieres de plusieurs de ses membres et la difference avec la realité est si minime que les gens ont l’impression de se connaitre depuis des annees en vrai. Ca c’est du multimedia interactif au maximum. Je ne vois pas comment faire mieux.
Et un blogue sans commentaire possible, c’est juste un journal perso sur le web. Ca existe depuis le debut de l’Internet ! Je ne vois pas en quoi la presentation y change quelque chose ? L’effet In ? La nouveauté du nom qu’on y a associé ?
Le blogue une revolution ? Pas tant que ca à mon avis. Une belle bulle. Alors la blogosphere … je me marre.
Personnellement je preferais renconter renart, anarcho, moisette, et tous les autres sur un meme forum, sur un pied d’egalité, avec des centaines de sujets qui partent dans tous les sens. Ca serait du concentré 110% e-sport. J’imagine l’interactivité. (et ca eviterait les gueguerres par blogues interposés)
Bon je vous laisse, il faut que j’aille faire la tournee de tous les blogues (3) que je frequente, en constatant malheureusement que les debats se font sans que tout le monde soit là pour amener son petit grain de sel. Chacun chez soi 🙁
@ Reblochon: On que j’aime ce point de vue… z’êtes dans l’esprit éditorial de ma semaine vous!
Exivrogne: je viens de survoler vos trois textes, c’est splendide. En tant que ex-developpeur web, ex-passionné d’informatique et des nouvelles technologies, que je vous suis tres bien dans votre raisonnement. J’ajouterais une petite difference dans mon parcours, en tant que francais j’ai commencé le clavardage sur le Minitel bien avant la democratisation des ordis.
Les centaines de lignes de codes, l’ecran noir et l’ecriture verte, les premieres imprimantes, meme le Zx81 à monter soi-meme ! Que de souvenirs ! JE rajoute un blogue à liste… et de quatre.
Ce qui fait le trafic d’un blogue, c’est le sujet, et ce n’est pas une question de snobisme, ni de jalousie, c’est une question de passion et de ce qui nous intéresse dans la vie.
Mon blogue en est un de livres, et comme je n’ai presque pas de commentaires (comme certains autres blogues de lecture également)ça me fait dire qu’au Québec pas grand monde qui lisent, peut-être que oui aussi, mais est-ce qu’ils vont faire un tour dans les blogues pour voir ce que les gens lisent? C’est ça la question.
J’aime et je me tiens au courant de l’actualité, je viens voir les sujets ici, mais ça ne veut pas dire que je vais faire des commentaires.
Pour ce qui est des Martineau, Hébert et Cie, parfois on a assez de les entendre à la télé, et sauf si le sujet dont il parle nous tiens VRAIMENT à coeur, oui on ira faire un tour dans leurs blogues.
Mais le fond de cette question, il faudrait faire un sondage et demander aux gens qui ont internet, ce qui les intéresse quand ils se promènent sur le net … on aurait probablement bien des surprises …
Voilà c’est mon opinion …
Et je pourrais même rajouter, les gens lisent les blogues, oui, mais ne se sentent pas capable de faire des commentaires parce qu’ils font des fautes, parce qu’ils vont dire les gens vont rire de ma réponse, etc etc … et pour des centaines d’autres affaires …
La blogosphère, telle qu’elle existe en ce moment est trop volatile pour pouvoir y percevoir clairement une tendance. On y décèle bien quelques modèles majeurs, comme le blogue de Renart, mais cette forme de communication hors des conduits commerciaux reste bien marginale. Sachant que cette forme de communication en en effervescence et par le fait même, se cherche encore, on peut observer des transformations toute les semaines. Par les différents types de blogueurs, ce support reflète parfaitement le style de société dans lequel nous vivons, avec ses chercheurs de gloire, ses opportunistes et profiteurs de vague passante, ses humbles penseurs ou autres commentateurs de tout acabit. Il y aura toujours cette bataille des personnes du type « Vu et Cru ». C’est la définition même des grands leaders connus.
J’ai tendance à supporter le raisonnement de Reblochon lorsqu’il dit qu’un blogue est un « chacun chez soi » ouvert à qui le veux bien, mais qui a bien peu d’impact sur la société, peu importe la notoriété de l’auteur. Ainsi, pour répondre à la question : « snob, jaloux ou les deux ? », je dirais que seul les blogueurs ayant un lectorat important pourraient parfois être affublés de ces termes. C’est le propre de l’humain de se comparer. Les autres, dont je fais parti, se contrefoutent de la popularité (mais ça pourrait changer…). Une fois que l’on touche à cette popularité, il est difficile de mélanger correctement humilité et recherche active de lectorat. De savoir qu’il y aura toujours des lieux plus intimes et « underground » comme ceux de la Tourneuse De Page me rassure un peu sur l’avenir de l’univers des marchés d’opinions. Seul point positif, la jalousie permettra peut-être de se dépasser afin d’améliorer ce concept de blogue qui, au fond, à un effet très négligeable sur l’opinion publique, si ce n’est qu’il a l’effet de démocratiser encore plus la prise de parole. Si ce n’est que pour soutenir cette nouvelle voix du peuple, je considère que la jalousie joue un rôle bien insignifiant et devient plus un problème personnel que sociétale.
Blogueur passif ou actif, corporatif ou ablatif : c’est le même fleuve qui pousse à écrire et opiner : sa vanité.
Chacun aime au plus haut point ausculter le son de ses propres mains clappantes. Chacun attend impatiemment le vacarme des applaudissements de la foule — d’autres se nourrissent de huées et de sifflements.
Devant le miroir de la blogosphère, certains se masquent d’une belle parure ou d’un visage monstrueux, d’autres se maquillent au goût du jour, d’autres encore se mettent complètement nus — qu’ils soient les plus magnifiques des éphèbes ou de vieilles femmes obèses, verruqueuses et variqueuses — et n’hésitent pas à exhiber fièrement leurs attributs (peu importe s’ils ont des condylomes, des chancres mous ou s’ils empestent).
Certains ne tolèrent pas le silence de la populace : ils désactivent les commentaires. D’autres ne tolèrent que les applaudissements : ils suppriment les commentaires…
Qu’est-ce qui nous importe vraiment à nous, vaniteux, la jalousie ou le snobisme ? Non, notre opinion.
Et j’ajouterai au commentaire de ce maitre de l’anonymat que ce qui nous pousse à écrire, ne serait-ce que pour nous même, nous aide a conserver cette impression de supériorité envers toute autre forme de vie… philosophie et vanité, quand tu nous tiens…
J’ai déjà fait ca oter de mon blogue des commentaires, quand tu sais que la personne qui te fais le commentaire n’est pas la VRAIE personne, c’est trop choquant, et ce n’est pas par snobisme,ni par jalousie, c’est plutôt par écoeurement. J’aime mieux rien, que de l,hypocrisie.
Et j’ai jamais mâché mes mots pour le dire, que ca me pue au nez.
Moi quand je lis un livre dans mon blogue, je l’ai lu pour vrai, j’ai pas fait un copier-collé d’un autre blogue.
Quand je donne mon opinion, j’ai pas volé l’opinion de quelqu’un d’autres …..
Ah bonne entendeur salut!!!!!
ah j’ai oublié, oui chui grosse et laide, et oui une fois de trop je me suis faite voir dans un gt tout arrangé!!!! Ca va jusque là internet, BRAVO! et même jusqu’à inventé des GALA BLOGUE!!!!!!
et je me déconnecte pour pas qu,on mette des puces électroniques 😛
@ La Tourneuse de page:
euh… il ne faut pas tout prendre personnellement et au premier degré !
😉
« j’ai pas volé l’opinion de quelqu’un d’autres (sic) »
Personne ne vous accuse de vol. L’opinion est un domaine public. On se promène d’un parc à l’autre.
Il est utile de connaître l’Antiquité (ou tout autre Histoire) :
cela nous remet les pieds et les mains sur terre
et fait rassoir l’idée que nous sommes les premiers à penser les couleurs.
@Tourneuse de page
Quel est le nom de votre blogue?
M. L’Éveillé, je suis snob seulement avec ceux qui me snobent.
Je suis capable d’ouverture, mais quand on me niaise, je le redeviens.
http://lestourneursdepage.blogspot.com/
voilà mon lien,
J’oubliais, GRAND MAITRE ANONYME, si je n’avais pas eu de vanité: et pour moi ça veut dire:si je n’avais pas été sociable, près des gens, vouloir connaitre des gens, s’intéresser aux gens, ben tu vois je n’aurais jamais fait mon blogue, je n’aurais jamais clavarder dans ces salles de clavardages il y a qq années. Moi je trouve que c’est un grand pas …
et c’est savoir profiter des instruments qu’on a de disponible pour pas chers …
Voilà, c,est encore mon opinion, oui, moi j’ai des opinions, je ne fait pas que mettre des miroirs dans la face des gens ….
@La tourneuse de page :
(des commentaires à vos messages sont en attente de modération de mon IP au travail, s’y référer si approuvés par Renart)
Votre vanité semble avoir été piquée au pied, est-ce dû au bris d’un miroir (qui ne vous était d’ailleurs pas « personnellement » destiné, mais tout de même destiné puisque sphérique) ? Me trompe-je ?
Voulez-vous mon opinion: apprenez à avoir l’épiderme plus épais ! Surtout, mettez des lunettes à double et triple degrés pour (me) lire ! J’aime l’économie des mots et la multiplication des sens, je suis très sensuel, mais j’ai la vanité si peu sensible…
PS: si vous n’aviez pas eu de vanité, vous ne seriez pas humaine.
En fin de compte, il faudrait marier la tourneuse de page avec anarcho-pragmatisme. Il se decrive physiquement de la meme facon, ca pourrait coller… enfin facon de parler.
@Maître de l’anonymat : oui mais « tout n’est que vanité », comme disait le pouilleux…
Safwan,
il y a souvent des accusations de jalousie en retour de la critique… C’est partout pareil!
Reblochon,
Blogue ou forum? Étant moi-même un blogueur qui en mange, je préfère c’est certain les blogues. Juste visuellement, je n’aime pas me retrouver sur un forum. Mais c’est tellement personnel…
Et avec l’utilisation des onglets (pour les blogues qui n’offrent pas l’option de s’abonner à la discussion — je sais qu’on peut s’abonner aux fils de discussion, mais je n’aime pas ça…) et toutes les façons de suivre les discussions, je m’y retrouve très bien.
La tourneuse de page,
c’est certain que la lecture est un sujet assez peu populaire, puisqu’en plus il y a tellement de sortes de lecture à faire… Pour ma part, je ne lis plus vraiment de fiction, j’en ai trop lu toute ma vie, et là je préfère les essais qui vont plus du côté philosophique. Peut-être que j’y reviendrai, mais j’ai tellement de choses à lire sur le web…
Pour l’intérêt des internautes, c’est simple : sexe et sport! Humour aussi, c’est clair. Les autres sujets ramassent des miettes, mais quelles miettes!
« Ca va jusque là internet, BRAVO! et même jusqu’à inventé des GALA BLOGUE!!!!!! »
Est-ce que tu parles du Gala Blogu’or par hasard?
Sir Seb,
ce serait mentir que de dire que je n’aimerais pas me retrouver à écrire pour un plus grand nombre de gens sur un des grands médias qu’en ce moment, même si je sais que pour cela il faudrait peut-être que je me censure (ou qu’on me censure) un peu plus. Mais ce n’est pas du tout de la jalousie. Si on m’engageait à écrire sur un blogue corporatif et qu’on me demandait mon avis, je dirais qu’il faut que je fasse un travail de blogueur en bonne et due forme pour avoir le droit de me clamer comme tel…
Je crois que le plus important c’est le plaisir qu’on a à échanger, même si l’écrire c’est un truisme…
Grand Maître des Anonymes,
beau tour de piste!
😉
J’ai une joke pour vous les boys et surtout pour toi le grand finfin de l’anonymat: quel différence il y a entre un petit pois et le cerveau d’un gars???
Ouvrir un blog qui parle de l’anonymat et du vide que ca fait donc intello ….
Alors vous avez trouvé la réponse????:D
La différence c’est la couleur ………..mdr est bonne :D:D:D:D:D:D:D:D
Lagacé et Martineau sont de grands complices du lavage de cerveaux orchestré par les Maîtres de la Cité. Je n’ai aucune intention de jouer leur jeu. J’investis tout le temps que j’ai pour naviguer sur la toile en visitant des blogues-citoyens et des sites d’information indépendants.
Je ne crois pas que les blogueurs doivent prétendre remplacer les journalistes et vice-versa. À chacun sa niche.
@Tourneuse de page :
je m’en doutais aussi que les pois étaient des clones de cerveaux modernes de gars miniaturisés ! Eurêka !
;-D
@Renart: Seriez-vous en train d’endosser une certaine forme de censure contre une plus grande popularité? Pincez-moi quelqu’un. Je rêve? Venant de vous, c’est assez surprenant… On parlait de vanité je crois?
Pour ma part, j’aimerais mieux me faire « crisser » dehors que de me faire censurer.
@antipollution
Primo: j’sais pas le genre de semaines que tu passes mais en ce qui me concerne, j’ai vraiment pas le temps de ME laisser des commentaires…
Seconde: réponds-tu juste aux questions faciles?
Bon, je ne sais pas dans quoi je m’embarque, après avoir évité ces récurrentes discussions nombrilistes sur la blogosphère à propos de la blogosphère. Mais je vais commencer par l’impression que Renart me donne: sa définition de ce que doit être un blogue correspond à la description de son propre blogue. Même si je suis depuis longtemps un contributeur ici, je ne suis pas d’accord.
Techniquement, un blogue ce n’est pas un forum. « Blog » c’est la contraction de « web log » et ça signifie d’abord et avant tout « journal personnel sur le Web ». Voilà! Ça n’a rien à voir avec la manière de gérer les commentaires, ce qu’on y écrit, si on est payé pour le faire ou non et encore moins le nombre de visiteurs.
Maintenant, est-ce que les blogues de Martineau et Lagacé sont personnels? Me semble que Lagacé fait un assez bon boulot, ça ressemble à un blogue son truc, même s’il ne prend pas par la main ses commentateurs. Martineau lui semble s’en servir avant tout pour nourrir ses réflexions pour ses autres chroniques. Faut quand même qu’il écrive à chaque jour pour son Journal de Mourial! Sur son « blogue », il ne fait souvent que provoquer son lectorat par deux trois raccourcis de la pensée et une question. Je ne lis presque plus Martineau et pas du tout les commentaires chez ces deux-là, qui sont trop nombreux et virent le plus souvent en foire d’empoigne entre quelques acharnés qui se croient chez eux. Quand un ne cesse de répondre à l’autre, ça ressemble à un forum, et ça ne devrait pas être le cas. Si on parle de « commentaires » c’est que c’est supposé être un commentaire sur le texte principal de l’auteur, ce qu’on appelle un billet. À Lagacé et Martineau, j’ai d’ailleurs déjà conseillé de limiter mécaniquement ou automatiquement le nombre de commentaires d’une même personne pour un même billet.
La Tourneuse de page,
bah! je la trouve moyennement bonne (et je suis généreux), tout comme la plupart des blagues sexistes envers les femmes et les homosexuels…
Lutopium,
je crois qu’il faut avoir un minimum de regard par là, juste pour ne pas se retrouver sans contact avec la réalité, enfin celle du plus grand nombre…
Sir Seb,
je parle de gagner sa vie… C’est certain que je n’accepterais pas de me faire censurer ce que je fais pour le plaisir!
Martin,
désolé, mais la définition du blogue est imbriquée actuellement dans celle du web 2.0. Celle que tu élabores fait référence au web classique, donc aux pages web statiques, auquel on aurait ajouté accessoirement la possibilité de laisser des commentaires. L’interaction se joue à deux, minimum, sinon, ça ne pourrait s’appeler de l’interaction. Je n’invente rien, va lire les définitions de « blogue » et de « web 2.0 » sur Wikipédia.
Mais je ne dis pas non plus que les gens, comme toi et moi, qui nous ouvrons un blogue, ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent. Tu pourrais bien fermer la possibilité de laisser des commentaires chez toi et ça ne regarderait que toi, et bien sûr l’interprétation des autres membres de la blogosphère qui te côtoient. Il y a des possibilités, et des choix.
Je crois donc que les grands médias ont embarqués dans l’aventure blogue en surfant sur l’attrait qu’offre ces possibilités pour les internautes sans vraiment les assumer et en choisissant de donner le minimum. Justement, tu parles de forums, et je trouve que les « blogues » des grands médias ressemblent plus à des forums qu’à des blogues, mis à part le fait qu’il y a des billets dans un style « premier jet » et que ce n’est pas seulement des « topiques »… Les gens se parlent en majorité entre eux, et ne s’attendent pas à ce que l’auteur du billet (un genre de « webmaster » sans les connaissances en programmation) se joigne à la discussion.
Mais imagine si par exemple Martineau avait du temps payé pour discuter avec ses lecteurs, comme je le fais ici généreusement, comme tu le fais aussi chez toi (ce qui ferait en sorte qu’il aurait à écrire un petit peu moins ailleurs), ne serait-ce pas super intéressant? Je pense que je recommencerais à le lire…
Donc, j’irais alors dans ton sens : diminuer le nombre de commentaires et garder les plus intéressants (donc un super travail de modération qui ne serait pas à la charge du blogueur) et une participation accrue du blogueur à la discussion, voilà ce vers quoi les blogues corporatifs devraient se diriger pour profiter des possibilités que leur offre la plateforme blogue.
(Je me doutais bien que je m’embarquais dans quelque chose ici!)
Désolé, Renart, mais je travaille en multimédia depuis 10 ans, je fais de la veille technologique et j’ai écrit en janvier dernier un article sur le Web 2.0 à l’intention des enseignants du collégial, alors je sais de quoi je parle.
La possibilité de commenter fournit déjà l’interaction dont tu parles, pas besoin pour le blogueur d’animer personnellement les discussions pour que son blogue en soit « un vrai ». Surtout, les flux RSS permettent tout ce qui s’appelle abonnement, partage de contenu, syndication, etc. C’est ça le Web 2.0 et la prise de contrôle du contenu par les utilisateurs.
C’est sûr que les grands médias profitent de la vague et peuvent avoir détourné la définition de blogue. Je ne prétends pas recenser ce que tous les grands médias auraient pu faire pour stopper l’hémorragie de leur public vers Internet. En marketing aussi on s’est lancé depuis plusieurs années dans les blogues. Pourquoi? Parce que Google amène du trafic sur les sites de ceux qui utilisent des bons mots-clés, écrivent des titres concordant avec leur contenu, etc. Et les bonnes plates-formes de blogues permettent facilement de respecter les exigences de Google en ce qui a trait au référencement.
Tu sais que j’apprécie beaucoup ton blogue et tes interventions, et que moi aussi je tente d’entretenir la conversation chez moi. Ce n’est donc pas une critique de ta manière de prendre soin de ton blogue que je fais. Je ne fais que corriger le tir sur ce que tu définis comme un blogue. Aujourd’hui, si tu veux vendre un truc avec l’aide d’Internet, tu l’entoures d’un blogue.
C’est sûr que si Martineau et Lagacé interagissaient intimement avec leur commentateurs, ça pourrait être intéressant. Mais c’est impraticable actuellement. Il leur faudrait répondre aux attaques personnelles et gratuites, même sous formes d’allusions, s’expliquer sur leur propre vie, répéter ce qu’ils auraient déjà écrit plus tôt ou ailleurs. Ça finirait pu. Mais au moins, comme tu le laisse entendre, ça aurait l’avantage que Martineau écrive moins de grossièretés ailleurs! Pour ces deux francs-tireurs, ça prendrait des équipes pour entretenir le tout, je suis d’accord aussi.
Pour revenir à la question posée en titre, je répondrais plutôt ceci. Ce sont les chroniqueurs qui sont jaloux des blogueurs car maintenant, tout le monde peut donner son opinion sans faire plus de recherches que ça, alors qu’avant les professionnels détenaient le monopole de l’opinion, après s’être vaillamment taillé une place, en léchant des culs au besoin. Je pense à Franco Nuovo qui l’automne dernier, si je ne m’abuse, avait fait sa montée de lait contre les blogues. C’est le genre de chroniqueur qui l’avait facile à écrire n’importe quoi, en étant chummy avec la colonie artistique.
@ Michel Hébert le vrai ou au faux.
Ça fait quoi de son temps un lock-outé du Journal de Québec qui pendant 15 mois a regardé la neige neiger, est allé à la pêche sur la Côte-Nord et a regardé son jardin se faire noyer sous la pluie ?
Pas le temps de vous envoyer des commentaires…faites-moi rire ! Et les autres blogueurs eux, je suppose que vous étiez incapable de vous arracher de votre miroir pour y laisser ne fut-ce qu’un « bonjour» ou un -:) de temps à autres. C’est de cela qu’on reproche à un Patrick Lagacé par exemple.
Vous vous en prenez aux «no name» : «…»Ce sont les no name qui lèvent le nez sur les vedettes, pas le contraire. La basse ville qui méprisent la haute… –M. Hébert
Pourtant, ce ne sont pas les no name qui manquent en examinant la liste des commentateux de votre blogue. Pourquoi être si indulgent avec ceux-là, est-ce parce que la majorité d’entre eux vous flattent dans le sens du poil ?
Qui sont les : Stephane, Sim Lab, Miss, Gilo, mmg, Daniel, Roméo, Claude B, Stephanne, Serge, Franktremb, ma, Steve, Darth H., Martin Laporte, Guy E. Trépanier, Pinotte, Thomas, SomeI, Julien Raisin, Ben GBS, Frederic, Gerald, Gilles, François, Jean Tremblay, Arnold Schwartz, l’organe politique, Alex et une vingtaine d’autres qui se sont ajoutés depuis avril.
Première constatation : aucun d’entre eux à son blogue
Deuxième observation : ils ont tous un compte anonyme avec Blogger
Et vous écrivez : (…) « Ils se livraient des combats épiques, bourrés de fautes d’orthographe », alors que vous-même Monsieur avez écrit deux fois «language» au lieu de langage, on les «voient» au lieu de on les voit, «est révélatrice» au lieu de est révélateur.
Quant à votre question facile, voici la réponse :
Les blogueurs commerciaux tentent et occupent un espace médiatique qu’ils ne devraient pas occuper sans user de modération. Les blogueurs commerciaux tentent et occupent grâce à de très grands moyens les meilleures places en parasitant cette espace.
Bref, les blogueurs amateurs n’ont pas les moyens des Québécor-LCN ni de Radio-Canada- Gesca.
J’ai encore plusieurs explications en réserve, mais je n’ai surtout pas l’intention de vous fournir gratuitement du matériel pour votre usage futur.
À la prochaine, par AntiPollution seul signataire actuel du Refus blogual.
… suivi d’un exemple:
Moi:
… suivi d’un exemple, gracieuseté d’Antipollution:
Quest-ce que c’est que cette histoire de refus blogual? Est-ce du snobisme déguisé? 😉
@antipollution
ça écrit dans un journal de combat, un lock-outé. et ça fait un blog à son goût. La neige, la pêche, pourquoi pas entre deux, trois ou dix posts politiques? Entre deux conférences de presse, une chronique, une réunion syndicale, et la vie courante?
Il pue le mépris votre commentaire.
ps: je n’ai pas laissé de commentaires sur TON blog? N’en cherche pas désormais. Tu méprises aussi les visiteurs, que t’appelles «commentateux». T’es courageux, vraiment, ANTIPOLLUTION…
ANTIPOLLUTION
PAS LA PEINE D’EN RAJOUTER: JE NE TE LIRAI PAS.
« JE NE TE LIRAI PAS »
Pour poursuivre dans l’analyse psychologique des blogueurs (ce qui identifie un « vrai » blogueur) voilà l’exemple fréquemment rencontrée de l’attaque de la dernière chance d’un blogueur : menacer l’autre de sa désormais non lecture et de sa désormais non fréquentation du blogue ou des commentaires de l’autre.
C’est la vanité à l’envers. On se convainc d’abord de sa propre valeur, puis de la valeur que l’on apporte au blogue de l’autre en le lisant. On veut ensuite le punir en lui ôtant la valeur ajoutée que nous étions en lisant son blogue. C’est plutôt là se punir soi-même.
Toute cela est bon pour les éoliennes et prive d’un certain plaisir.
PS : Je lis et commente encore Belz 😉
M, L’Éveillé, je n’ai pas l’intention de lire et de commenter les propos tenus par celui qui signe Michel Hébert à l’avenir. Il peut s’agir de quelqu’un d’autre que le vrai puisque ce nom n’a pas de lien vers son blogue. À demain après-midi donc.!
Comme si un tel lien prouverait quoi que ce soit!
C’est de plus en plus triste mais disons « Diviser pour mieux régner » semble être la nouvelle vague bloguesque… Trône de crystal, on en conviendra! On arrivera à rien de cette façon, les idées en caucus ne trouvent leur dénouement que dans l’assemblée à laquelle elles participent.
Hé, hé. Le commentaire du Grand Maître des Anonymes tombe à point, pour moi, ce matin…
Martin,
Toi :
« C’est sûr que si Martineau et Lagacé interagissaient intimement avec leur commentateurs, ça pourrait être intéressant. Mais c’est impraticable actuellement. Il leur faudrait répondre aux attaques personnelles et gratuites, même sous formes d’allusions, s’expliquer sur leur propre vie, répéter ce qu’ils auraient déjà écrit plus tôt ou ailleurs. Ça finirait pu. »
Moi (citation du billet qui chapeaute ces commentaires) :
« Alors pourquoi le patron d’un blogue corporatif, si celui-ci génère un trafic monstre, n’engage pas une équipe importante pour modérer — efficacement et logiquement — et s’occuper de la technique, laissant ainsi le blogueur discuter avec son lectorat (ce qui serait dans sa liste de tâche obligée — et payée : dans 100 commentaires, il doit bien y avoir assez de jus pour qu’un blogueur, même s’il est aussi un grand journaliste reconnu, se mouille dans le débat qu’il provoque…)? »
Il n’y a rien de négatif là-dedans envers les Martineau et Lagacé, je parle d’un système insuffisant, ce qui est un problème auquel ils n’ont aucune prise. Je crois même que cela serait un plus si Canoë et Gesca investissaient dans des ressources telles que je le propose, tant au niveau du plaisir de bloguer pour ceux-là qu’au niveau économique pour ces compagnies. Je suis généreux et pourtant on ne me trouve pas gentil…
Je trouve particulièrement ridicule le présent débat… Et là je sais que je vais me faire ramasser par des gens qui écrivent mieux que moi, qui savent choisir les mots, mais comme j’aime me foutre des choses, je vais m’en foutre également et joyeusement!
Ce que je trouve ridicule de ce débat, c’est si nous lui transformont en débat sur la musique… Et bien l’absurdité du débat ressort de lui-même… Moi j’aurai tendance à dire que certains star-académiciens ne sont pas des vrais chanteurs, que ce sont des gens issus du service de marketing de Québécor! Eh, bien, en disant ça je réussis à insulté ma vieille tante qui aime bien la tite Marie-Hélène! Si je dis « Malajube, ÇA c’est de la musique! » Et bien ça n’implique que mon opinion! Je sais, donc je m’essui!
Donc qu’un tel ou un autre ne devrait pas être considéré comme un blogueur revient un peu à ce que voulais faire Pepsi en décidant que le « Bleu Pepsi » leur appartient! Le terme blogueur ne peut qu’appartenir qu’à ceux qui se déclare blogueur? Il appartient selon moi à tous ceux qui blogue! Sachez que je suis considéré comme un blogueur, alors que je ne me considère pas ainsi… Décidément le ridicule ne me tuera pas!
Sylvain,
ce débat prend sa source dans une généralisation du terme « blogue », tel que compris, il me semble, par une grande partie de la population (et non de la blogosphère), et qui est apparu dans la sortie de François Avard « contre les blogues », alors qu’il visait seulement les blogues corporatifs. Si pour le public en général « les blogues » c’est ce qui sort de Gesca et de Canoê, je trouve simplement ça dommage, étant donné que nous sommes déjà en déficit, de par nos moyens limités. De là un questionnement sur le glissement du terme. Désolé si le seul fait de réfléchir sur ces questions te blesse au point de ne pas t’adresser à moi directement… 😉
Aussi, je ne peux pas passer sous silence la parenté par trop évident entre ce débat et celui qui a fait des remous dans la communauté journalistique, débat qui est apparu alors que le journalisme s’est vu affublé du sobriquet « citoyen » dans le cas des sites comme Cent Papiers. Les journalistes se sont rencontrés, ils ont écrit sur le sujet, ils ont pris ça très au sérieux, et je n’ai jamais trouvé ça ridicule même si je n’étais pas d’accord, étant donné que je trouvais que l’adjectif « citoyen » venait amplement mettre en contexte le terme « journalisme », dans son sens le plus utilitaire : comme si le citoyen était le reporteur de sa propre expérience médiatique et sociale.
D’un côté, nous avons la construction d’une expression qui marque clairement une différence entre les professionnels et les citoyens, et de l’autre nous avons un phénomène citoyen, désigné par un terme fourre-tout, qui s’est niché par un mimétisme très partiel du côté des corporations, pour ne pas dire par opportunisme…
Et si tu trouves ça ridicule parce que tu crois que j’attaque personnellement le travail et la personne d’un Patrick Lagacé ou d’un Richard Martineau, nous sommes très loin du compte parce que c’est très loin de mon intention. Au contraire, j’aimerais qu’ils m’en donnent plus (dans l’optique du blogue telle que je la conçois)!
Que le terme journaliste soit accordé qu’à ceux qui travaille pour des corporation, là-dessus, on s’entend… Je suis de ceux qui croit que Jean-René Dufort est un journaliste, même s’il fait du journalisme humoristique! Et je crois que les blogueurs qui font un travail ardu de recherche sur un sujet pour le rendre compréhensif pour les autres citoyens sont des vrais journalistes! Pas besoin de la carte de la FPJQ pour être un journaliste. D’ailleurs à quand la FPBQ (Fédération professionnelle des blogueurs du Québec) ?
Pis pour t’adresser la parole, faudrait que j’ai ton numéro de téléphone, car je suis plus à l’aise dans le monde réel que virtuel!
@Sylvain :
Je me dirige vers vous pour vous appuyer. Certains cherchent à cristalliser le terme « blogueur » en lui donnant une définition réductionniste et figée basée sur la description des actions commises ainsi que du milieu dans lequel baignent les candidats au titre de vrai blogueur.
Il est de ma très humblissime poussière d’opinion que c’est la psychologie et le mode de pensée du candidat au titre de blogueur qui détermine de façon la plus proche du réel s’il est ou non un blogueur et mérite son diplôme. Du moins, c’est la façon la plus intéressante — et la plus amusante — de mette la chose en perspective.
« Je ne ferai jamais parti d’un club qui serait prêt à m’accepter comme membre » G. Marx
On a aimé cette chose au début qui était libre, qui allait permettre au vaste ensemble de s’exprimer. Le désir de vouloir créer des catégories est complètement à l’opposé du but visé. Le citoyen qui voit ainsi les « old-timer » autant que les « blogueurs en vue » se déchirer sur les vrais des faux et les libre-penseurs des corporatifs rebutera le premier qui aime à la simplicité de l’exercice et l’humilité qui devrait la composer.
Revenons au contenu, laissons les auteurs et le titre un moment de côté, on google si peu souvent un auteur citoyen, on google du contenu. Sa qualité fera ou non ressortir son auteur avec ce qu’il faudra alors lui reconnaitre…