1 sou à la fois!


Je viens de m’inscrire comme ambassadeurs pour l’édition 2009-2010 du projet « 1¢ à la fois! », qui consiste à ramasser de la petite monnaie pour le donner cette fois à l’organisme « Le Club des petits déjeuners du Québec ». C’est la quatrième édition.

Je suis bien content de pouvoir contribuer ici à faire connaître cet événement, avec mon humble trafic (et bien sûr, aussi d’y contribuer de mes fonds de poches!). Alors, pour ceux qui ont des blogues, si vous pouviez propager la nouvelle, ça donnerait un bon coup de main!

Sinon, pour dire vrai, ça me décourage un peu de voir qu’on en est encore réduit à mettre de l’énergie pour améliorer le sort de nos enfants à coups d’une cenne dans un pays riche (même en récession…). Et puis, si c’est à coup d’aussi petites coupures, c’est que les grosses sont visiblement trop balourdes pour se rendre…

Encore, ça me fait penser à la position de mon ami L’équilibriste (position qui a peut-être changé?) qui consistait en un dénigrement assez logique du Club des petits déjeuners justement. Vite comme ça : plus des organismes vont se charger d’aider les gens en difficulté, plus le gouvernement va se désister. Je ne trouvais pas ça fou du tout, mais seulement en théorie : il y a tous les matins des enfants qui arrivent à l’école le ventre vide et notre système politique n’encourage que le cynisme, pas l’action.

Le cynisme, ça ne fait pas des enfants forts.

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3 réponses à 1 sou à la fois!

  1. Eric Benoit dit :

    Ce projet en est un de solidarité sociale auprès de nos jeunes. Le but de ce projet est de donner peu, mais tous le temps. Aidez-nous et devenez Ambassadeur et Ambassadrice.

    Merci pour votre participation et bonne collecte!

  2. un gars dit :

    Le rôle de l’école n’est pas de nourrir les enfants. Les déjeuners doivent se prendre à la maison, lors du réveil.
    Comme parent, si je n’arrive pas à faire déjeuner mon enfant, je me trouve délesté d’une de mes responsabilités. Que d’autres le fassent à ma place ne fait que m’enliser dans ce processus de déresponsabilisation et mine encore un peu plus l’estime que j’ai de moi, puisqu’incapable de nourrir mon enfant. Existe-t-il quelque chose pire?
    Ces gens bien veillant qui le nourrissent à ma place ne font que me marginaliser encore davantage et m’aide à m’enliser dans une dynamique visiblement défectueuse.

    Je me présenterais à l’école en disant merci de nourrir mon enfant à ma place? Et l’humiliation et ses effets thérapeutiques?

    Il y a beaucoup de mépris dans le caritatif.

    Père, mère, votre enfant est affamé, qu’est ce qui se passe?

    Une belle question à poser, je trouve. Je sortirais un cent noir pour entendre les réponses à cette question.

    Pour le baume d’un petit déjeuner, non. De toute façon, il y aussi le diner, le souper et bien d’autres choses.

    Un ventre vide ne dispose pas à étudier, il indispose l’école par contre, que l’école vive ce malaise et l’impasse dans lequel la pauvreté plonge.

    Les petits déjeuners ne font que maintenir l’intenable.

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