Patrick Lagacé a pondu quelques textes sur le sujet de l’intimidation à l’école, relatant l’histoire horrible d’un jeune laissé à lui-même dans une polyvalente de la couronne nord, celle que j’ai fréquentée la majorité de mon secondaire, en plus. Le jeune en question a été victime pendant quatre ans d’intimidation et de tout ce qui va avec dans le merveilleux monde des adolescents, qui n’est pas très loin de la cruauté de l’enfance, s’il faut le rappeler.
La morale de cette histoire, c’est que tout parent qui veut mettre le plus de chance de son côté pour que cela n’arrive pas à son enfant doit songer à débourser pour une place à l’école privée. Parce qu’il semble que les ressources publiques sont limitées, donc c’est le règne du laisser-faire… cela dit en minimisant le plus possible la généralisation induite dans ces propos.
Mais c’est ce que j’ai vraiment compris à la suite de quelques conversations à ce sujet. Et, tel que rapporté dans la chronique de Lagacé, pour régler le problème du jeune, encore, l’école privée. Je ne vois pas pourquoi je n’y croirais pas. Je me fais à l’idée, tranquillement. En espérant quand même que le système d’éducation ne sera plus le même lorsque sera le temps d’y confier ma progéniture. J’en doute.
Parce qu’au-delà du problème de l’intimidation, il y a celui de la compétition entre l’école publique et l’école privée, qui n’est pas tout à fait privée puisque la plupart des écoles privées reçoivent des subventions du Ministère de l’Éducation. Et ces subventions sont des ressources monétaires qui ne se retrouvent alors pas dans les écoles publiques, ça va de soi. Avons-nous ici une des sources du problème?
Pour ma part, je le crois. C’est bien connu que l’école privée est une addition de plus par rapport à l’école publique. Plus plus plus. Meilleur-ci, meilleur ça, bla bla bla. Alors que l’appellation même d’« école privée » est fausse la plupart du temps. Alors que notre société contribue à ce « plus plus plus » inégalitaire qui est un bâton dans les roues à notre système public.
Je sais bien que d’enlever les subventions aux écoles « privées » serait en soi une tragédie pour beaucoup de personnes. Mais de toute façon, quel parti, quel gouvernement aurait le courage de mener à bien ce genre de réforme, toutes tendances confondues. Nos dirigeants ne se soucient pas de ce genre de logique. Et, si ça se trouve, les subventions aux écoles privées ont été enfantées par de l’électoralisme, et toute décision future à ce propos est prise en otage par ce même électoralisme. Bon plan pour le statu quo.
Je me remémore l’époque où j’étais au secondaire et je n’ai pas l’impression que le problème de l’intimidation était aussi criant. Peut-être est-ce simplement parce qu’on en parle de plus en plus ouvertement, et qu’en cette ère de l’information omniprésente, ces petites histoires réussissent mieux à se recouper? Je ne saurais trop dire. Mais une chose est certaine, ce n’est pas pour freiner la « fréquentation record au privé » parce que, comme le croit le professeur Gérald Boutin de l’UQAM, « Qu’on le veuille au non, les écoles privées ont la cote auprès de certains parents qui se méfient de l’école publique, dit-il. Les parents ont de plus en plus cette idée que les élèves ont de meilleurs services dans le réseau privé. ».
Et si ces parents avaient raison? On ne peut pas les blâmer puisque c’est la direction qu’a pris le système québécois, contrairement par exemple au système ontarien où il n’y a pas de subventions aux écoles privées. Il y a de meilleures raisons pour être une société distincte…
(Photo : trixer)
Salut Renard, je crois que tu as omis une solution à laquelle j’ai adhéré et qui a été une solution salutaire pour mon garçon…Les écoles à volets spécialisés ! Que ce soit le sport/étude, la micro/informatique, la musique , volet international comme dans notre cas…il y a des solutions.Ce ne sont pas des écoles privées,elles sont publiques mais elle sont spécialisés dans le domaine ou ton enfant retrouve des amis comme lui.Avec les mêmes traits de personnalités,les mêmes passions.
Je parle de mon histoire ici,mais je suis certaine que mon cas ressemble à bien d’autre.
Mon problème à l’époque était un joli problème,mon gars était plus fort que tout le monde en classe,mais je voyais tranquillement pas vite qu’il était une proie facile à l’intimidation ! Aussitôt que l’enfant à une différence,si il ne « fit » pas dans le moule…Les autres passent à l’attaque c’est pas long!
L’école international à été LA solution dans son cas. Permet moi le terme,les petits nerds sur deux pattes sont vite devenus ses alliés plutôt que ses ennemies!
Donc, il y a des solutions à mon sens.C’est à nous en tant que parents à regarder ailleurs.L’adolescence est un passage obligé,ce n’est pas la solution à tous les problèmes le type d’école que je mentionne.Je pense simplement que si nos enfants sont appuyés,que ce soit parce qu’ils ont des difficultés,ou des aptitudes, on met les chances de leurs cotés à être un peu plus heureux chaque jours en trouvant des outils pour eux.
Judith
Peut-être aussi peut-on s’en prévenir en enseignant à son enfant comment se défendre et chercher à dominer plutôt qu’à être dominé, puisque les rapports de domination sont un fait normal de la vie humaine. Lui enseigner qu’il vaut mieux être «riche et en santé plutôt que pauvre et malade».
Bien que je n’aie pas d’enfant, je comprends ton point de vue. J’enverrais aussi mon enfant à l’école privée, non pas tant pour diminuer les risques d’intimidation, mais surtout pour ne pas lui faire perdre son temps et qu’il soit ralenti par les autres, majoritaires, qui ne seraient pas de son niveau intellectuel, dans notre système scolaire public qui nivelle l’intelligence par le bas (bien sûr, je donne à mon hypothétique enfant la faculté d’être au-dessus de la moyenne intellectuellement — dans le cas contraire, le public suffirait). Dans la même veine, si j’avais un enfant, je l’amènerais dans un système de santé privé pour lui éviter des souffrances prolongées induites par le système kafkaïen public.
Judith,
je ne sais pas si tu as lu les textes de Patrick Lagacé, mais le garçon en question était justement dans un programme sport/étude, et tout le groupe se liguait contre lui…
Vincent,
« Peut-être aussi peut-on s’en prévenir en enseignant à son enfant comment se défendre et chercher à dominer plutôt qu’à être dominé, puisque les rapports de domination sont un fait normal de la vie humaine. »
lui enseigner à être un bourreau tant qu’à y être?
« Lui enseigner qu’il vaut mieux être «riche et en santé plutôt que pauvre et malade». »
Je ne vois pas le lien avec le sujet.
Pour le reste, tu me sembles bien pro-privé, mais les subventions à l’école privée, elles? Tu as bien beau cracher sur l’école publique, il reste que l’argent qui va au privé la prive…
Les enfants très intelligents n’ont pas besoin de l’école privée pour s’épanouir. Au contraire, moins pire vaut pour ces gens-là d’aller à l’école publique (malgré tout le mal que j’en pense) pour apprendre à respecter les autres, apprendre à aider les autres et ne pas apprendre à intimider et à mépriser les moins nantis comme cela est le cas dans les écoles privées présentement.
Mais disons que l’idéal serait de ne pas aller à l’école du tout, mais bon…
David,
« Mais disons que l’idéal serait de ne pas aller à l’école du tout, mais bon… »
hé hé hé! Très drôle venant de quelqu’un d’ultra scolarisé…
Oui, l’école privée est subventionnée en bonne partie par l’État. Toutefois, les parents paient l’autre partie. Imaginons que demain matin, l’État ne subventionne plus du tout l’école privée. Cela suppose donc que plusieurs parents n’auront plus les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école privée et les enverront donc au public. La partie que les parents déboursaient sera donc entièrement subventionnée par l’État. On ma déjà dit qu’une année scolaire au secondaire coûtait environ 8 000$ par élève. Donc, en moyenne, l’État subventionne environ 5 000$ et les parents, au privé, paient le 3 000$ restant.
Vous pensez donc qu’il y aura plus d’argent au public si une grande majorité de ces enfants s’y retrouvent?
Ouais, surtout avec ce que j’ai su dernièrement…
Cependant, ça ne veut pas dire que ce n’est pas une bonne chose d’apprendre (au contraire, je l’encourage fortement), ni que l’école ne fut pas une bonne chose pour moi. Le problème est la législation contre les alternatives.
De plus, l’école actuelle n’est pas une bonne chose pour tout le monde…et elle n’est pas adaptée aux besoins individuels des étudiants.
«enseigner à être un bourreau tant qu’à y être?»
Je ne vois pas le rapport. Savoir se défendre est une chose essentielle dans ce monde. À commencer par la défense intellectuelle qui devrait être enseignée à l’école.
Je suis contre les subventions au privé, bien entendu, et je ne crache pas sur l’école publique, je ne fais qu’un constat des faits. Je ne suis pas « pro-privé », je suis pour la dualité.
« Les subventions sont des ressources monétaires qui ne se retrouvent pas dans les écoles publiques ». Oui et non. Si j’abolis 1000 places dans le privé, il faudra en créer 1000 dans le public inévitablement. Le succès du privé sert parfois de révélateur de l’état du système public…même si c’est un peu choquant d’encourager une sorte d’inégalité sociale.
Je penche du même bord de la réflexion que Gillac et Ginette en pensant que retirer les subventions au réseau privé emmènerais des problématiques plus coûteuses au réseau publique (achat de nouvelles écoles, passage d’enfant du réseau privé au publique ce qui augmentera les coûts, …).
Aussi, il ne faut pas oublier que les parents qui envoient leurs enfants au privé paient aussi des taxes scolaires.
Par contre, je crois que le réseau privé subventionné devrait être contraint, lui aussi, à accepter des enfants requérant énormément d’attention. Je pense qu’une partie de la solution réside d’avantage dans le partage des problèmes que dans suppression des subventions au privé.
Certains oublient que les étudiants du « privé » allant dans le secteur public coûteraient beaucoup chers en moyenne que la moyenne des étudiants actuels du public, sans oublier les allègements fiscaux actuellement accordés à la clientèle du « privé ». J’ai ainsi l’impression que fiscalement parlant, ce serait bonnet blanc, blanc bonnet si les subventions au privé étaient abolis.
Mais personnellement, aucune école ne serait subventionnée ni serait obligatoire, mais bon…
Certains oublient que les étudiants du « privé » allant dans le secteur public coûteraient beaucoup MOINS chers en moyenne que la moyenne des étudiants actuels du public, sans oublier les allègements fiscaux actuellement accordés à la clientèle du « privé ». J’ai ainsi l’impression que fiscalement parlant, ce serait bonnet blanc, blanc bonnet si les subventions au privé étaient abolis.
Mais personnellement, aucune école ne serait subventionnée ni serait obligatoire, mais bon…
Il me semble que tous les enfants ont droit à la même participation financière de l’état (ce que plusieurs appellent faussement des subventions, car ce n’en sont pas: c’est un droit), peu importe que les enfants aillent au public ou au privé. Ensuite, c’est aux parents de décider s’ils veulent en mettre plus, ce qui n’est possible qu’au privé. By the way, je change ma voiture aux 7-8 ans, et je n’ai pas de piscine. Question de choix. J’ai choisi l’éducation de mes enfants.
Bonjour,
La pire erreur qui pourrait être faite au nom du changement ce serait de cesser les subventions aux l’écoles privées! Il y a trop de bien-pensant dans la société québécoise qui considèrent la compétition comme étant un concept néfaste au developpement des enfants et vous verriez un nivellement par le bas encore pire que cheque l’on vit aujourd’hui.
Premièrement, même si certains essaient de dire le contraire, il n’y aurait pas plus d’argent dans le secteur public si on coupait les subventions. Je crois que c’est la FQPPU qui estimait que 50% des élèves retourneraient dans le système public si les subventions étaient coupé! Faites le calcul, ce serait catastrophique pour le public!
Mais le pire effet serait, je le répète, le nivellement par le bas. Tous les programmes particuliers comme les programmes sport-études, international et autres ont été mis en place pour spécifiquement pour competitionner contre le privé pour améliorer l’offre aux parents. Réjean Parent, président de la CSQ est en faveur de l’abolition de tous les programmes spéciaux, naturellement sauf ceux pour les élèves en difficultés.
Donc, il est clair hors de tout doute que l’élimination des subventions aux écoles privées seraient une catastrophe pour le système public.
Pour que vous ne posiez pas de jugement sans savoir, j’ai les moyens d’envoyer mes 3 enfants à l’école privée mais ils vont fièrement à l’école publique.
Pour le bien de l’école publique ne touchez pas aux subventions aux écoles privées!
Sylvain Plourde
Merci pour vos commentaires. Je vois la situation beaucoup moins en soit noir, soit blanc, donc que les zones de gris ressortent beaucoup plus.
Mais je ne suis pas près à dire qu’il n’y a pas de problèmes avec le système actuel.
Désolé, mais je suis opposé à TOUTE subvention au privé, tant que ce n,est pas des écoles pour ‘publics particuliers’ et tout cà. Ca revien à une question de justice sociale, et il ne devrait PAS y avoit de compétion dans l’éducation ordinaire; la compétion engender bien des maux.
C’est donc en effet pour vous une question idéologique. Un dogme. Pas du tout une question de justice, que, si c’était votre base argumentaire, vous devriez définir. Or vous ne le faites pas (vous dites « je suis opposé à TOUTE subvention au privé », point final). Car en toute justice (et il n’y en a pas plusieurs, la sociale qui serait noble et puis les autres qui le seraient moins, contrairement à ce que vous sous-entendez), vu que je paie des taxes et que je contribue ainsi aux missions de l’état, mes enfants, ayant fréquenté le privé, avaient certainement droit aux contributions de l’état. Ça, c’est une définition de la justice (et de la logique). À cet argument, vous n’opposez qu’un énoncé idéologique. Si vous voulez discuter de mon argument, discutez-le, démolissez ses prémisses, ses conclusions, sa logique interne, ne faites pas que lui opposer un autre argument, surtout pas un dogme, du genre « Dieu existe ». Ça ne repose sur rien. Et quant à votre fantasme des « publics particuliers », c’est une autre affirmation gratuite puisque nullement documenté. Ça non plus, ça ne repose sur rien. Car c’est quand j’ai placé mes enfants au privé (primaire et sondaire), j’étais fauché comme les blés. Sauf que j’ai « fait pour » et ma femme aussi. J’ai suivi en cela l’exemple de mes propres parents qui, pour l’essentiel, il y a 60 ans, m’ont faire instruire au privé (primaire et secondaire). Or mon père était journalier gagne-petit et ma mère faisait de petits travaux pour subvenir à ce qui manquait. Et au collège (classique) où je suis allé, situé à Verdun, il y avait des enfants de St-Henri, Pointe-Saint-Charles et Côte-Saint-Paul, en plus de ceux de Verdun, tous enfants de gagne-petits, tous habillés humblement même ados, et tous gagnant leur argent de poche en travaillant. Et quant à votre autre dogme sur la « compétition » (d’ailleurs, c’est un anglicisme, vous devriez dire « concurrence »), ça ne repose encore une fois sur rien. Vous-même quand vous achetez quelque chose, quoi que ce soit, ou que vous avez besoin d’un professionnel, vous choisissez le meilleur objet, la meilleure personne-ressource, bref, vous les mettez en concurrence avant de faire votre choix. Quand vous votez, vous choisissez entre candidats mis en concurrence. Pourquoi existerait-il un domaine où le citoyen ou le consommateur seraient privés de choisir ce qu’ils estiment meilleur? Ma fille enseigne au primaire. Elle est bonne, tous le parents le disent et les enfants aussi. Or l’avancement dans ce secteur est décrété par un mécanisme absurde basé sur l’ancienneté. Je dis bien « mécanisme », car quand il n’y a pas de concurrence, tout devient mécanique: on choisit selon l’âge des profs.
Votre position n’a qu’un seul avantage, c’est d’être à la mode dans un certain milieu. Un temps, c’était la religion, maintenant c’est ça, une version étriquée de la justice sociale. Mais c’est aussi dogmatique.
Le vrai problème en éducation au Québec, c’est la valorisation de l’éducation. Pas la valorisation abstraite: la valorisation pour vrai, celle qui demande des efforts, celle qui demande des résultats, celle qui ne vient pas gratis comme ces notes de passage qu’on donne sans qu’elles soient méritées. Si je demandais à un jeune typique de renoncer pour 5 ou 6 ans à ses virées, à ses fringues et ses baskets griffées et à sa voiture, en échange de quoi je lui paie son université, que croyez-vous qu’il fera? Votre réponse à cette question indiquera si vous comprenez le problème ou pas.
Et après ça, ce capitaliste intégriste traite les autres de dogmatiques…
« Ma fille enseigne au primaire. Elle est bonne, tous le parents le disent et les enfants aussi. Or l’avancement dans ce secteur est décrété par un mécanisme absurde basé sur l’ancienneté. Je dis bien « mécanisme », car quand il n’y a pas de concurrence, tout devient mécanique: on choisit selon l’âge des profs. »
La seule chose à laquelle je suis d’accord dans le propos de Stéphane Venne, pour le reste, c’est toujours la même vulgate capitaliste.
À DGendron
L’invective n’est pas une forme de jugement ni de discussion. Discuter, c’est analyser les prémisses, les liens logiques, puis la conclusion. Toute autre chose (comme « crier des noms ») ne se qualifie pas. Affirmer des vérités sans possibilité de discussion est la définition de dogmatique. Je n’ai pas besoin de vous traiter de dogmatique. Ce que vous faites vous définit. Assumez
À DGendron
Donc voilà au moins un de vos dogmes – votre allergie égalitariste à la concurrence (la recherche de l’excellence) – qui tombe. Il en reste deux, tout aussi non fondés. Y’a d’l’espoir.
Oh, vous me connaissez mal, je suis contre l’école obligatoire et étatique:
http://anarchopragmatisme.wordpress.com/2009/07/03/il-faut-lutter-contre-lecole-pas-contre-le-decrochage/
Je n’ai jamais dit que j’étais contre la concurrence. Vous faites dans la généralisation capitaliste dogmatique mon cher.
« Si je demandais à un jeune typique de renoncer pour 5 ou 6 ans à ses virées, à ses fringues et ses baskets griffées et à sa voiture, en échange de quoi je lui paie son université, que croyez-vous qu’il fera? Votre réponse à cette question indiquera si vous comprenez le problème ou pas. »
Je l’ai fait, tellement bien que je ne perçois plus comme un sacrifice présentement. Et votre système capitaliste chéri décourage ce genre d’initiatives, que ce soit au Culbec ou ailleurs, alors j’en ai payé un lourd prix.
Mais présentement, je suis en train de gagner ma bataille sur un autre terrain et je ne regrette plus de m’être battu, malgré les bobards de capitalistes comme vous.
S’il y a un blogueur au Québec qui a dénoncé les pratiques bourreaucratiques et syndicaleuses dans le secteur de l’enseignement (en fait, dans tout le secteur public), c’est bien moi! Au grand dam de mes collègues anarchistes.
Personnellement, je suis contre les subventions au privé pour la même raison que je suis contre toute intervention de l’État dans le secteur de l’instruction.
« Pas la valorisation abstraite: la valorisation pour vrai, celle qui demande des efforts, celle qui demande des résultats, celle qui ne vient pas gratis comme ces notes de passage qu’on donne sans qu’elles soient méritées. »
Ça me fait rire de lire ce passage (quoique je ne soie pas en désaccord avec ça) quand la quasi-totalité de ceux qui épousent votre position sont les premiers à réclamer que des cancres riches remplacent des pauvres intelligents dans les universités.
David, pas de posts en torrent…
J’aime bien le dernier, cependant. Hypocrisie pure.