C’est officiel, Léo Bureau-Blouin va se présenter pour le Parti Québécois lors des prochaines élections.
Il s’explique dans un texte publié sur la plateforme Scribd, nommé « De la parole aux actes », que je cite :
Force est d’admettre que le ton est déjà bien en phase avec la chose politique et donc que le jeune homme est à sa place.
Par contre, si je puis me permettre, le sceptique en moi a besoin de faire surface. Et mon commentaire pointera surtout le titre du texte, qui induit que d’aller en politique (en tout cas provinciale et fédérale), c’est passer de la parole aux actes.
J’ai un doute sur cette assertion. Il me semble que le mouvement étudiant, dont Léo Bureau-Blouin était un des fers de lance, a beaucoup fait bouger les choses, à fait se déplacer un grand nombre de gens, alors il me semble un peu exagéré d’associer par la bande le mouvement citoyen (incluant les étudiants) à la parole et le monde politique aux actes. Surtout que ce monde a trop souvent été coloré par le passé d’immobilisme et de pelletage en avant. PQ inclus.
Mais en même temps, je peux comprendre que ce titre, qui fait en quelque sorte office de slogan, lance un message de changement, ce que le Parti Québécois veut personnifier à tout prix. Il faut que le parti fasse oublier qu’il est possible que son élection soit du pareil au même et que c’est un vieux parti. Et c’est bien certain que la candidature d’un jeune est une aubaine dans ce sens. Et cela vient en plus cristalliser l’épisode carré rouge de Pauline Marois.
Les péquistes doivent fêter en ce moment et ils ont bien raison. Et bien sûr ça apportera de l’eau au moulin de la précampagne libérale, question de mettre de la couleur dans leur distribution de millions…
Bon. Un autre écolier sans expérience qui veut gérer le Québec.
Réponse saine devant la candidature de Léo Bureau-Blouin; cute. Pourtant. Eeeh bordel de merde de petit Québec.
Rappelez-vous de l’écolier Dumont et du chapelet de petits garçons et de petites filles sortant de l’école à qui vous avez offert d’importantes enveloppes budgétaires ces dernières années. Vous êtes plus tatillons pour l’embauche d’un concierge dans une commission scolaire, pauvres de vous.
Question: Le citoyen québecois moyen est-il mature? Adulte? Indépendant dans son coeur et dans sa tête?