En cette journée internationale des femmes, j’ai eu une petite pensée :
Espérons qu’un jour cette journée de la femme disparaisse, parce qu’elle ne sera plus du tout utile.
Sinon, je crois qu’on a un bon bout de fait, en tout cas ici. Ça me rappelle une série de billets que j’ai publié à mes débuts comme blogueur, où je présentais des extraits d’un manuel scolaire d’économie familiale domestique publié en 1960 au Québec. Je vais en faire une compilation ici, vous allez voir comment c’est cocasse d’un regard actuel. Et pourtant, c’était très sérieux!
« Préparez les choses à l’avance, le soir précédent, s’il le faut, afin qu’un délicieux repas l’attende à son retour du travail. C’est une façon de lui faire savoir que vous avez pensé à lui et vous souciez de ses besoins. La plupart des hommes ont faim lorsqu’ils rentrent à la maison et la perspective d’un bon repas (particulièrement leur plat favori) fait partie de la nécessaire chaleur d’un accueil. »
« Prenez 15 minutes pour vous reposer afin d’être détendue lorsqu’il rentre. Retouchez votre maquillage, mettez un ruban dans vos cheveux et soyez fraîche et avenante. Il a passé la journée en compagnie de gens surchargés de soucis et de travail. Soyez enjouée et un peu plus intéressante que ces derniers. Sa journée a besoin d’être égayée; c’est un de vos devoirs de faire en sorte qu’elle le soit. »
« Faites un dernier tour des principales pièces de la maison juste avant que votre mari ne rentre. Rassemblez les livres scolaires, les jouets, les papiers, etc., et passez ensuite un coup de chiffon à poussière sur les tables. »
« Pendant les mois les plus froids de l’année, il vous faudra préparer et allumer un feu dans la cheminée auprès duquel il pourra se détendre. Votre mari aura le sentiment d’avoir atteint un havre de repos et d’ordre et cela vous rendra également heureuse. En définitive, veiller à son confort vous procurera une immense satisfaction personnelle. »
« Au moment de son arrivée, éliminez tout bruit de machine à laver, séchoir à linge ou aspirateur. Essayer d’encourager les enfants à être calmes. Soyez heureuse de le voir. Accueillez-le avec un chaleureux sourire et montrez de la sincérité dans votre désir de lui plaire. »
« Il se peut que vous ayez une douzaine de choses importantes à lui dire, mais son arrivée à la maison n’est pas le moment opportun. Laissez-le parler d’abord, souvenez-vous que ses sujets de conversation sont plus importants que les vôtres. Faites en sorte que la soirée lui appartienne. »
« Ne vous plaignez jamais s’il rentre tard à la maison ou sort pour aller dîner ou pour aller dans d’autres lieux de divertissement sans vous. Au contraire, essayez de faire en sorte que votre foyer soit un havre de paix, d’ordre et de tranquillité où votre mari puisse détendre son corps et son esprit. »
« Ne vous plaignez pas s’il est en retard à la maison pour le dîner ou même s’il reste dehors toute la nuit. Considérez cela comme mineur comparé à ce qu’il a pu endurer pendant la journée. Installez-le confortablement. Proposez-lui de se détendre dans une chaise confortable ou d’aller s’étendre dans la chambre à coucher. Préparez-lui une boisson fraîche ou chaude. Arrangez l’oreiller et proposez-lui d’enlever ses chaussures. Parlez d’une voix douce, apaisante et plaisante. Ne lui posez pas de questions sur ce qu’il a fait et ne remettez jamais en cause son jugement ou son intégrité. Souvenez-vous qu’il est maître du foyer et qu’en tant que tel, il exercera toujours sa volonté avec justice et honnêteté. »
« Si votre mari se propose de vous aider, déclinez son offre, car il risquerait de se sentir obligé de la répéter par la suite et après une longue journée de labeur, il n’a nul besoin de travail supplémentaire. Encouragez votre mari à se livrer à ses passe-temps favoris et à se consacrer à ses centres d’intérêt et montrez-vous intéressée sans toutefois donner l’impression d’empiéter sur son domaine. Si vous-même avez des petits passe-temps, faites en sorte de ne pas l’ennuyer en lui parlant, car les centres d’intérêt des femmes sont souvent assez insignifiants comparés à ceux des hommes. »
« À la fin de la soirée, rangez la maison afin qu’elle soit prête pour le lendemain matin et pensez à préparer son petit déjeuner à l’avance. Le petit déjeuner de votre mari est essentiel s’il doit faire face au monde extérieur de manière positive. Une fois que vous vous êtes tous les deux retirés dans la chambre à coucher, préparez-vous à vous mettre au lit aussi promptement que possible. »
« Bien que l’hygiène féminine soit d’une grande importance, votre mari fatigué ne saurait faire la queue devant la salle de bain, comme il aurait à la faire pour prendre son train. Cependant, assurez-vous d’être à votre meilleur avantage en allant vous coucher. Essayez d’avoir une apparence qui soit avenante sans être aguicheuse. Si vous devez appliquer de la crème pour le visage ou des bigoudis, attendez son sommeil, car cela pourrait le choquer de s’endormir devant un tel spectacle. »
« En ce qui concerne les relations intimes avec votre mari, il est important de vous rappeler vos voeux de mariage et en particulier votre obligation de lui obéir. S’il estime qu’il a besoin de dormir immédiatement, qu’il en soit ainsi. En toute chose, soyez guidée par les désirs de votre mari et ne faites en aucune façon pression sur lui pour provoquer ou stimuler une relation intime. »
« Si votre mari suggère l’accouplement, acceptez alors avec humilité tout en gardant à l’esprit que le plaisir d’un homme est plus important que celui d’une femme. Lorsqu’il atteint l’orgasme, un petit gémissement de votre part l’encouragera et sera tout à fait suffisant pour indiquer toute forme de plaisir que vous avez pu avoir. »
« Si votre mari suggère une pratique moins courante, montrez-vous obéissante et résignée, mais indiquez votre éventuel manque d’enthousiasme en gardant le silence. Il est probable que votre mari s’endormira alors rapidement; ajustez vos vêtements, rafraichissez-vous et appliquez votre crème de nuit et vos produits de soins pour les cheveux. »
«
Vous pouvez alors remonter le réveil afin d’être debout peu de temps avant lui le matin. Cela vous permettra de tenir sa tasse de café à sa disposition lorsqu’il se réveillera. »
(Photo : spigoo — Source : Le Point en administration scolaire — Été 2006)
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Sans rire, Renart, c’était quoi, le titre de ce livre??? Papa a raison???
Les temps ont bien changé!!! Mais, aujourd’hui, il faut viser l’égalité et abolir le fémi-fascisme (je n’ose pas appeler ça du féminisme), tout comme le mascu-fascisme!!!
Voici les commandements que devrait adopter un vrai mouvement féministe :
1) Je suis épanouie et je suis assumée dans tous les aspects de ma vie ;
2) Je ne suis pas en guerre avec le sexe opposé. L’homme est un égal et un partenaire avec qui je partage des objectifs communs ;
3) Je veux être là où je suis pour mes compétences et pour mes qualités et non pas à cause de mon sexe ;
4) Je veux qu’on me respecte dans mes choix de vie et je fais de même face aux autres femmes, même si elles font des choix qui ne seraient pas les miens ;
5) Je suis reconnaissante du travail qui a été fait par les femmes qui sont passées avant moi et qui ont ouvert la voie à la société dans laquelle je vis aujourd’hui ;
6) L’égalité entre les hommes et les femmes est une valeur qui est non-négociable et notre société a le devoir de s’assurer que cette valeur-là n’est pas bafouée pour des considérations, telle la religion ou la culture d’origine ;
7) Toute femme se doit d’être autonome dans la vie, pour faire les bons choix!!! Je suis maître de mon destin, je n’en suis pas une victime!!!
http://lequebecdedemain.blogspot.com/2010/10/un-feministe-en-colere.html
J’ai été sur le marché du travail à la fin des années 60 jusqu’au début des années 2000. Je n’ai jamais eu de patron féminin et les fois où j’ai fait affaire avec des pdg et des conseils d’administration il était exceptionnel d’y rencontrer une femme. Mes deux fils ont presque toujours eu des patrons féminins et les programmes gouvernementaux d’équité en emploi ou d’équité salariale sont totalement abstraits pour eux sauf lorsqu’une candidate de sexe féminin est passée devant eux en vertu d’un programme de discrimination positive. Dans mon milieu, jusqu’à récemment 4 maires sur 7 étaient des femmes (elles sont actuellement 3). Est-ce qu’il existe encore des zones d’iniquité? Probablement mais avouons qu’un bout de chemin a été fait et que le changement de génération devrait normalement faire le reste.
Note: j’ai fait cette semaine la rencontre d’une équipe de spécialistes en rh composée de 11 personnes dont un seul mâle.
Merci Renart, j’avais de mémoire déjà lu un extrait semblable voire le même et avait été choqué qu’il ne se soit pas écoulé plus de temps entre sa rédaction et aujourd’hui.
Je trouve très important de se rappeler que ça a existé.
« Femi-fascisme »‘ est un ‘loaded word’ et une invention d’une droite réactionaire anti-féministe. Ne pas l’utiliser svp si on veut être pris au sérieux dans une critique du féminisme.
Tes numérox 2 et 3 en sont aussi des examples, des ‘logical fallacies’ commune à la droite masculiniste.
Ubbergeek centriste et pas vraiment féministe techniquement, mais critique du masculinisme.
Désolé, ait oublié ; @Jean-Luc Proulx
@ the Ubbergeek.
Ce n’est pas moi qui ait rédigé ces commandements, mais bien une femme: Marianne Drouin, ancienne co-animatrice à l’émission du matin au FM 93!!! Ceux de Sylvain Bouchard sont trop en réaction, à l’égard de la FFQ!!!
Lisez mon billet, pour mieux comprendre!!!
Pour ce qui est du féminisme, je le mets en opposition avec le fémi-fascisme!!! Les deux concepts ne veulent pas dire la même chose!!!
Jean-Luc,
que ce soit rédigé par une femme, le point nº 3 est clairement contre la discrimination positive.
Gillac,
« Est-ce qu’il existe encore des zones d’iniquité? »
il semblerait. En tout cas du côté de la réalisation de films :
http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/chroniqueurs/chronique/14188-lindifference.html
Lise Payette a aussi ressuscité le «bon vieux temps»…
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/318282/les-femmes-dans-le-retroviseur
Jean-Luc,
il faut quand même que je rajoute que la discrimination positive est un moyen de changer les mentalités et les habitudes. Même si parfois je trouve ça discutable, je laisserais faire un bon bout de temps avant de faire une croisade contre…
Frustrants pour certains, j’ajouterais, mais inévitable car il y a toujours un ‘privilège’ en occident, diraient les activistes de races et classes et tout ca américains.
Oui, même le québecois lambda. Il y a toujours depuis la Conquête cette subtile ‘échelle du pouvoir’ – et le canadien/québecois, blanc et occidental, reste quand même plus haut que certains autres groupes… Je n,aime pas ce fais, mais cà reste une vérité…
@ Renart.
Ça m’a toujours fait rire d’entendre ou de lire le mot «positive» à côté du mot «discrimination»!!! Une discrimination n’est jamais positive!!! Les femmes ont le droit d’être contre ça, autant que les hommes, car, justement, c’est de la discrimination!!!
«je laisserais faire un bon bout de temps»
Le problème, c’est que ton conseil est suivi, par nos élites étatiques, depuis des décennies!!!
Regardes juste au fédéral: les conservateurs viennent tout juste (juillet 2010, c’est encore très récent) d’abolir la discrimination positive à l’embauche dans le gouvernement canadien, alors que ça aurait dû être fait il y a 10 ans!!! Sommes-nous tous morts, depuis la décision des conservateurs??? Non!!!
Je vais te citer le coeur de la deuxième partie de ce billet-ci qui traitait, justement, de ce sujet-là (notes que le ton est celui que j’utilise sur mon blogue et c’est pas mal dur de modifier ça, puisque c’est un copier-coller, mais, ne t’en fais pas, j’ai censuré un sacre, afin de mieux passer ici!!! 😉 ): http://lequebecdedemain.blogspot.com/2010/07/les-conservateurs-sont-en-feu-ce-qui.html
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La discrimination positive envers les femmes et envers les immigrants est, non seulement, néfaste pour l’homme «de souche» qui subi cette discrimination, mais, aussi, pour la femme et pour l’immigrant qui se voit confier des tâches pour lesquelles il ou elle n’est pas bien formé(e), si il ou elle était moins compétent(e) que l’homme «de souche» qui était mieux formé pour avoir le poste!!!
Et puis, (auto-censure), quel sexisme et quel racisme, car la discrimination positive signifie, également, que les femmes et que les immigrants sont incapables de se trouver une job et de bien réussir leur vie, sans l’aide et sans les faveurs de l’État à leur endroit et sans la présence étouffante d’une réglementation discriminatoire envers l’homme «de souche» pour les aider à traverser la rue, ce qui est totalement faux, d’ailleurs, et c’est prendre les femmes et les immigrants pour des ignorants et des imbéciles qui ne sont pas capables de vivre librement sans l’aide de personne!!!
C’est l’équivalent de dire que les femmes et que les immigrants ne sont pas des êtres humains qui sont doués de la Raison, ce qui crée, ainsi, différentes classes d’êtres humains, soit les supérieurs que sont les hommes «de souche» et les inférieurs que sont les femmes et les immigrants!!!
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C’est la partie qui est la plus importante du billet, même si j’invite tout le monde à le lire en entier!!!
En fait, si tu prends le problème de cette façon, l’abolition de la discrimination positive revête presque un aspect humanitaire!!! C’est ce que je crois!!!
P.S.: Ma blonde est d’accord avec moi, là-dessus!!! Même qu’elle trouve que la FFQ est un peu archaïque, sur le plan des idées!!!
@Jean-Luc
Le problème est que la « discrimination positive’ est une réaction à la RÉELLE discrimination que font face ces groupes.
Le privilège blanc, male, etc, ca existe, c’est troublant, mais oui.
Darwin,
je ne sais pas où Lise Payette a trouvé ses citations du livre que je cite dans mon billet, mais il y a de fortes chances que ça soit pas très loin de chez moi.
Anecdote pour anecdote, c’est ma copine qui, après avoir reçu une photocopie dudit livre d’un prof d’une école où elle travaillait, l’a numérisé pour l’envoyer à ses contacts. Et ça se promène depuis : elle a même reçu une copie de la part d’un de ses amis beaucoup plus tard.
@ the Ubbergeek.
Réagir à une discrimination par une autre discrimination, n’est-ce pas un peu réactionnaire comme attitude!!! L’humain n’est-il pas capable de mieux que ça, pour vous???
http://www.mrax.be/spip.php?article270
texte sur le Privilège Blanc/Masculin
Jean-Luc,
« Sommes-nous tous morts, depuis la décision des conservateurs??? Non!!! »
Sommes-nous tous morts, parce qu’il y avait de la discrimination positive??? Non!!!
Sinon, pour être plus sérieux, je crois que la discrimination positive joue le rôle de prouver que n’importe qui peut faire un bon travail, du côté de l’employeur qui a un préjugé défavorable face aux femmes et aux immigrants. Quant à l’effectivité d’un soi-disant meilleur travail du côté des hommes « de souche », il n’est surtout pas très clair, et encore, bien subjectif et relié à la camaraderie entre hommes (il ne faut pas se mettre la tête dans le sable : les hommes et les femmes ont majoritairement tendance à avoir des réseaux sociaux correspondant à leur sexe et parfois même leurs origines — alors, on fait le calcul!).
@Jean-Luc
Le pouvoir réel et les privilèges de la vie restent encore de notre coté, anglo ou franco. Alors, céder un peu par justice…
Un jour, j’espère, ces mesures deviendront inutile… mais en attendant.. Quoi d’autre?
The Ubbergeek,
je viens de terminer le texte sur le privilège, c’est extrêmement intéressant. Je le garde en tête (plutôt en onglet).
@ Renart.
«je crois que la discrimination positive joue le rôle de prouver que n’importe qui peut faire un bon travail»
Il y a d’autres moyens, pour y arriver, que de bafouer l’égalité des chances!!!
Si une entreprise est incapable, à l’embauche, de mettre les différents candidats en action, afin de vérifier par elle-même qui offre, parmi ceux-ci, le meilleur travail avec le meilleur rendement, les meilleures attitudes, le meilleures aptitudes, le meilleur savoir-faire, etc., c’est qu’elle n’a pas développé une bonne méthode, pour embaucher son personnel, car c’est la meilleure façon de faire, bien plus que les traditionnelles entrevues où on te fait asseoir pendant des heures dans un bureau, pour te poser des questions stupides!!!
C’est là que l’entreprise est capable de bien embaucher son personnel, car les compétences et les qualités des candidats sont mises de l’avant et l’entreprise doit juger en fonction de ça et non pas en fonction du sexe des candidats!!! C’est la meilleure façon d’embaucher et plusieurs entreprises le font déjà!!!
Parole d’un type qui étudie en GRH, à l’université!!! 😉
«Quant à l’effectivité d’un soi-disant meilleur travail du côté des hommes « de souche », il n’est surtout pas très clair, et encore, bien subjectif et relié à la camaraderie entre hommes»
C’est pour ça que, dans le premier paragraphe de ma citation, j’utilisais le conditionnel!!!
Non, nous ne sommes pas morts, avec la discrimination positive, mais des entreprises se sont, sûrement, privées de talents, pour faire passer une personne qui était moins compétente pour obtenir la job, juste parce qu’elles avaient un quota à respecter!!!
Penser à ça me fait plus peur que de penser à ce que serait un monde, sans la moindre discrimination!!! Pas toi???
Le fait est encore que les entreprises discriminent sur des bases AUTRES que le talent. Y’a au moins un cas de journalistes qui a testés ca les dernières années – comme par example envoyer des CV avec des noms ‘pur laines’ et d’autres.. moins local.
Deviner les résultats.
Jean-Luc, le vrai monde est plus con et méchant et moins logique que tu le prétend.
Les entreprises se privent de talents par racisme, par example.
La discrimination positive se bat contre ca, et les injustices structurelles qui fais que par example aux USA, ya moins de ‘minorités visibles’ (hors des ‘minorités’ soit-disant ‘modèles’ – comme les asiatiques) en universités, si je me rappelle bien. Pour bien des raisons.
La capitalisme déconne des fois.
@Renart
De rien!