Voici une entrevue que j’ai réalisée avec un des porte-paroles de la Coalition pour la Constituante, Roméo Bouchard.
Renart Léveillé : Premièrement, une petite question pour nous mettre en selle. Pouvez-vous nous expliquer le projet de La Coalition pour la Constituante en moins de 140 caractères?
Roméo Bouchard : Redonner le pouvoir aux citoyens en convoquant une assemblée constituante non partisane mandatée pour rédiger la première Constitution du Québec.
RL : Dans l’optique où un gouvernement sert premièrement à gouverner, et dans le cas hypothétique où vous êtes élu aux prochaines élections, qu’en est-il de votre position sur la gouvernance et quelles seraient vos actions dans ce sens lors de l’exercice du pouvoir?
RB : Pendant les deux années que durera la Constituante, la Coalition s’engage à assurer la gestion courante de l’État, en collaboration avec les députés de l’Assemblée nationale légitimement élus, quelle que soit leur allégeance, ainsi qu’avec la fonction publique et les élus locaux et régionaux, sans toutefois maintenir ou engager des projets ou politiques controversés qui pourraient entrer en opposition avec les dispositions de la future Constitution.
Dès que la Constitution aura été adoptée, le gouvernement de la Coalition et la Coalition elle-même seront dissouts pour faire place aux nouvelles institutions démocratiques établies dans la Constitution.
RL : Mais quand est-il de cette future Constitution, quels en seront les aspects les plus significatifs, par exemple au niveau du mode de scrutin et de toute la mécanique tournant autour, comme l’idée des élections à date fixe?
RB : La Consituante aura une entière liberté dans la rédaction de la Constitution. Elle disposera des moyens et du temps nécessaire pour consulter la population (notamment par internet), commander des études à des experts, organiser des débats publics sur tous nos choix de société (statut politique du Québec, exploitation de nos ressources naturelles, rôle des banques, etc.) et sur la réforme de nos institutions démocratiques (mode de scrutin, rôle des partis politiques, système parlementaire, représentation territoriale et citoyenne, séparation des pouvoirs, la participation directe des citoyens, etc.). Le projet de loi qui convoquera la Constituante et définira son mandat et ses moyens n’imposera aucun préalable quant au contenu de la Constitution : le peuple québécois, pour la première fois de son histoire, aura la possibilité de disposer de lui-même sans l’interférence des partis politiques et de leurs programmes politiques, ni des dirigeants économiques et de leurs intérêts privés, puisque les membres de la Constituante auront été tirés au sort parmi des listes de volontaires, de façon à représenter équitablement les régions et les catégories sociales de la population. Les orientations définies dans la Constitution seront contraignantes pour les gouvernements à venir. Ce sera un chantier démocratique sans précédent pour réinventer la démocratie de l’avenir.
RL : Combien pensez-vous pouvoir présenter de candidats pour les élections?
RB : Le plus grand nombre possible, étant donné le temps qui nous reste, car notre objectif dans cette élection est de faire connaître la nouvelle voie que nous offrons pour réaliser une réforme démocratique en profondeur, d’offrir une raison de voter à tous ceux qui ne font plus confiance aux partis politiques, de nous positionner comme acteur sérieux dans le débat politique actuel, de former une équipe de nouveaux politiciens citoyens prêts à affronter le défi de la Constituante, de commencer si possible à investir l’Assemblée nationale, et enfin, de nous qualifier pour le financement public. Les volontaires continuent à affluer : nous avons une cinquantaine de circonscriptions assurées : nous pensons nous rendre assez loin d’ici la fin des mises en candidatures, soit le 15e jour après le déclenchement des élections. Nous croyons fermement que la Constituante est la solution de l’avenir et la seule issue possible à la crise de confiance actuelle dans notre démocratie et dans nos représentants. Il faut comprendre que la Coalition introduit quelque chose de complètement nouveau dans l’univers politique : un appel au peuple souverain pour redéfinir les règles du jeu et reprendre le contrôle de leur gouvernement. Il faut un peu de temps aux gens pour comprendre et adopter le projet.
RL : Donc, si je comprends bien, votre projet en est un à long terme. Alors, quels sont vos objectifs au niveau du pourcentage de vote pour les circonscriptions où vous allez présenter des candidats?
RB : Notre projet s’inscrit dans un délai raisonnable, c’est-à-dire celui de deux élections régulières, car la Coalition s’engage à se dissoudre au plus tard le 31 décembre 2018 si la Constituante n’a pas pu être convoquée à cette date. Quant à notre performance aux prochaines élections, il nous paraît illusoire de faire des prévisions. Les partis en place et les journalistes, selon nous, sous-estiment considérablement l’effet de ce que nous appelons le vote blanc, c’est-à-dire le nombre considérable de Québécois qui ne veulent plus voter pour les partis en place et l’alternance de deux d’entre eux, ou ont totalement perdu confiance dans ce qu’on ose encore nous présenter comme une démocratie. Ces milliers d’électeurs qui songent à s’abstenir ou se cherchent une niche politique, ajoutés à la multiplication des partis, risquent selon nous de faire basculer l’élection de façon imprévisible dans un grand nombre de circonscriptions. Les partis politiques ne semblent pas avoir pris acte de ce qui s’est passé au Québec depuis un peu plus d’un an : le renvoi du Bloc Québécois, les scandales de corruption à répétition, l’opposition au vol systématique de nos ressources naturelles, la crise entourant la gratuité de l’éducation et des services publics, etc. Nous pensons pouvoir recueillir une partie significative de ce vote blanc et même commencer à investir l’Assemblée nationale, pourvu que notre projet arrive à se frayer un chemin dans l’opinion publique, ce qui n’est pas facile dans un contexte où les médias réduisent les élections à une « game de jet set » politique et d’affaires : n’entre pas qui veut dans le club, surtout pas les simples citoyens comme nos candidats qui veulent redonner le pouvoir au peuple.
RL : Justement, concernant la difficulté à rejoindre le grand public, quels sont les moyens que vous allez employer pour tenter d’y arriver?
RB : Pour rejoindre le grand public, nous comptons, à la base, sur le fait que notre projet est simple, concret, solide, et surtout répond à un besoin largement répandu. Ensuite, la mise en oeuvre des ressources du web que nous expérimentons est sans précédent en politique : elle constitue une forme d’intervention souterraine et virale dont l’impact à moyen terme est insoupçonné; tous nos outils d’information, de publicité, de recrutement, de fonctionnement ou de financement sont accessibles sur notre site, nos pages Facebook, nos envois courriel. Nous comptons dans notre organisation un nouveau personnage : le responsable de la diffusion sur les médias sociaux. Enfin, notre campagne est basée sur nos candidats, des citoyens ordinaires, mais absolument pas banals, qui utilisent eux-mêmes systématiquement les médias sociaux, et non pas sur le chef, le Parti, les promesses électorales et la publicité payée. Le contraste avec les grands et même les petits partis est considérable. Nous faisons le pari que, dans le contexte d’une perte de confiance sans précédent envers les partis politiques, les électeurs orphelins et les médias n’auront pas le choix de s’intéresser à notre proposition. La démocratie, la vraie, est le seul rempart qu’il nous reste contre la dictature des banques et des grands patrons. Notre slogan, qui exprime parfaitement notre projet, est d’une efficacité redoutable : « Nous, on ne veut pas le pouvoir, on veut vous le donner. »
RL : Merci beaucoup pour cet entretien et d’avoir accepté si gentiment d’y participer. En vous souhaitant le meilleur pour l’avenir de votre projet.
Euh… y’étais pas au courant le monsieur que l’idée d’une assemblée constituante fait partie du programme de Québec solidaire depuis des années? Quoi, à chaque fois que quelqu’un a une idée, on fonde un nouveau parti politique?
Quoi qu’il en soit, j’aime mieux l’idée d’une assemblée constituante dans la Coalition pour la Constituante que dans Québec Solidaire, simplement parce que cette idée se doit d’être le plus possible en dehors de la partisanerie politique.
Fondons le Parti Pro-avortement!
???
La Constituante proposée par Québec solidaire n’est pas pour demain, elle est conçue essentiellement pour résoudre la question nationale, ils n’en parle jamais, comme quoi ce n’est pas l’article le plus important de leur programme, et ses membres seraient élus au suffrage universel, et`donc, noyautés par le partis politiques. La Constituante proposée par la Coalition est réalisable dans un délai raisonnable car c’est le seul engagement des candidats de la Coalition, elle sera entièrement indépendante des partis politiques parce ses membres seront tirés au sort à partir de listes de volontaire et de façon à assurer une représentation équitable des régions et des groupes sociaux. La Coalition ne veut pas exercer le pouvoir au-delà des deux ans nécessaires pour tenir la Constituante: elle veut donner le pouvoir aux citoyens. Aucun parti ne veut le faire: ils veulent tous appliquer leur programme et leur idologie, Québec solidaire inclus.
Il est malheureux pour des gens qui ont comme idéologie de ne pas séparer les votes, c’est gens là ne veulent rien comprendre du statu quo que nous traînons comme un boulet derrière nous dans l’esclavage des vieux partis ou des partis qui mettrons des centaines de milliers de dollars pour s’approprier le pouvoir et négocier la vente du reste de l’État du Québec aux entreprises privées. La GRANDE NOIRCEUR de Maurice Duplessis de 1945 à 1958 a dépouillé le Québec de ses richesses aujourd’hui ça continue et la transformation de nos richesses naturelles d’effectue à l’extérieur du Canada. L’importance de cette élection définira l’avenir de notre Québec de demain. Qu’en restera t-il de Notre Beau Québec entre les mains de ces sangsues qui siphonnent l’énergie de notre territoire et de notre peuple. Cessons d’avoir peur de la peur; la présente campagne électorale n’est plus une question de DIVISER les votes, c’est une question de participation populaire afin de manifester ensemble notre MATURITÉ contre les gens immatures et contre leur PARTI POLITIQUE respectif aussi immature que ceux qui les dirigent. Partageons l’information faisons la promotion de QUÉBEC SOLIDAIRE et du PARTI INDÉPENDANTISTE dans l’État du Québec. ARRÊTONS d’avoir peur de perdre notre passeport canadien, de perdre notre numéro d’assurance sociale, de confier des milliards de dollars d’assurance chômage au Parlement du Canada, arrêtons d’avoir peur de perdre notre fonds de pension du fédéral. Nous irons en référendum national pour l’abolition de la dette scripturale illégale sans provision sans cours légal et sans réserve réelle et tangible du décaissement monétaire. Je profite de l’occasion pour motiver les Québécoises et les Québécois à voter QUÉBEC SOLIDAIRE mais de grâce ne votez pas pour le PLQ et le PQ ou leur homonyme CAQ de François Legault. La hausse des frais de scolarité n’est pas nécessaire si vous connaissez la loi de l’État du Québec SUR LES DÉRIVÉS et si vous êtes capables de comprendre la différence entre la vraie argent fiduciaire et la fausse monnaie scripturale identifiée à l’article 460 du Code criminel canadien. Nous du PI « Parti Indépendantiste, serons à l’opposition et pour cela notre objectif est de faire la propagande pour l’élection d’un gouvernement minoritaire dans l’État sans droit et sans constitution du Québec. Quiconque se joindra à nous comme candidat doit accepter de révéler la séparation du Québec du reste du Canada depuis 1968. Cessons d’être lâche et peureux, soyons fier de nous et de notre Québec peu importe ce qui en reste, c’est NOTRE QUÉBEC À NOUS pas aux PQ de 1968 et à leur homonyme PLQ. Soyez assuré que les EMPIRE MÉDIATIQUE DESMARAIS / PÉLADEAU ne seront pas de cette activité politique de réduire a`l’invalidité le PLQ qui gouverne le Québec avec à peine 23% du vote populaire à la dernière élection. Un gouvernement minoritaire doit être contrôlé par l’opposition avec des règles strictes. Depuis 2003, le PLQ fait la pluie et le beau temps contre le peuple du Québec. Maintenant à nous de réagir.
Moi Jacques-Antoine Normandin je me porte candidat sous la bannière du PARTI INDÉPENDANTISTE dans la circonscription électorale de Brome/Missisquoi du député l’avocat maître Pierre Paradis. Nous avons besoin de 125 candidats pour chaque circonscription, veuillez aviser le président du Parti monsieur Michel Lepage son cell: 514 772-1525. Pour me joindre, appelez au 438. 390-6246. Faites circuler, il faut remplir la fiche de 100 signatures ajoutez en 15 ou 20 de plus au cas ou l’électeur ne serait pas inscrit sur la liste électorale. Nous allons faire la différence en publiant que nous ne mettrons pas d’affiche et nous ne dépenserons pas d’argent en publicité dans les médias d’information de QUÉBÉCOR PIERRE PÉLADEAU et du GROUPE GESCA DE L’EMPIRE DESMARAIS propriétaire de La Presse et de Radio Canada puisque PAUL DESMARAIS est conseillé au Conseil Privé du Canada à Ottawa. Les partis politiques ont droit au remboursement de leurs dépenses sous certaines conditions, nous nous n’en voulons pas de cet argent électorale qui sera payé par vous les CONTRIBUABLE. Nous allons simplement vous expliquer le Québec séparé depuis 1968 et les arnaques politiques et judiciaires qui vous causent préjudices et qui vous ont endetté de 1280 milliards de dollars au Canada.