De la fierté, on n’en a visiblement pas à l’année, alors pourquoi donner de l’importance à la seule journée où certains en ont enfin, et d’une qualité médiocre?
On se souhaite « Bonne St-Jean! » par ci, « Bonne St-Jean! » par là, mais c’est tout ce qu’il reste. C’est comme une caisse de bière vide alors que la gueule de bois n’est qu’un vague souvenir.
Tous les 25 juin, je n’ai qu’un arrière-goût collectif.
(Photo : nicolasgrevet)
J’adore l’ironie de la photo que tu as choisie. Cela fait quelques années que je remets en question la légitimité de «fêter» le Québec tous les 24 juin. Cette année, c’est encore pire. Je trouve qu’on devrait être gêné de «fêter»…
Je partage votre sentiment et cela m’attriste. Indépendemment des stratégies politiques, je garde l’impression d’être trahi par nos élites, tous partis confondus.
Tiens, je n’ai pas été originale, mon billet d’hier porte le même titre que le tien, c’est la saison!
Pour ce que ça m’inspire, particulièrement cette année, je ne suis pas originale non plus…
Mais beaucoup de jeunes autour de moi (dans la vingtaine) plutôt de que célébrer la Fête nationale, hier soir et aujourd’hui, ont choisi de se rassembler et de réfléchir ensemble à tout ça, à ce qu’on pourrait faire, à ce qu’on veut, à comment on veut faire ça, etc.
C’est tout l’espoir qui me reste, avec la fierté nationale, notre langue et notre culture, que je prône à l’année longue. Mais c’est pas assez pour avoir le coeur à la fête.
Bonne St-Jean Renart !
Laisse tomber les patriotes d’un jour et les déceptions. Tous les peuples colonisés ont eu des colonisés et des gens se tenant debout ayant mal à leur peuple. On ne fait pas différent des autres et il ne faut pas laisser tomber le moindre symbole qui nous appartient, aussi futile semble-t-il. Pas plus qu’il faut tolérer les symboles de nos colonisateurs aussi futiles semblent-ils.
William dégage !
On va l’avoir notre pays !