
Photo : SAUL LOEB/AFP/Getty Images
Déjà en 2012, bien que le pays était officiellement un grand allié des États-Unis, un lien entre l’Arabie Saoudite et les attentats du 11 septembre 2001 avait été soulevé par d’anciens sénateurs démocrates, dont un « qui avait dirigé une commission d’enquête du Congrès sur les attentats ». Bob Graham avait déclaré « qu’il y avait un lien direct entre au moins certains des terroristes qui ont perpétré les attentats du 11-Septembre et le gouvernement d’Arabie Saoudite », tel que rapporté par un article de l’Agence France-Presse, publié sur le site de La Presse.
Les 28 pages
Et aujourd’hui, « un vaste mouvement pour obtenir la déclassification de documents secrets concernant les attentats du 11 septembre 2001 prend une ampleur sans précédent. » L’ancien sénateur Bob Graham en fait partie et le but est d’obtenir les 28 pages du document de 585 pages qui ont été censurées par Georges Bush à l’époque et qui pointeraient « les responsabilités directes ou indirectes de l’Arabie Saoudite ».
Le prix du pétrole
Dans un autre ordre d’idée, une analyse parue le 3 janvier 2015 sur le site du magazine économique Les Affaires pointe le rôle actuel de l’Arabie Saoudite dans la chute des prix du pétrole et de ses possibles objectifs politiques, soit de « forcer l’Iran à renoncer à la bombe atomique » et de « forcer la Russie à ne plus soutenir la Syrie ». L’analyse est très intéressante, mais le plus important ici, c’est qu’en refusant de réduire sa production pétrolière l’Arabie Saoudite tenterait aussi d’éliminer ses concurrents états-uniens et canadiens.
Une autre guerre à venir?
Je ne sais pas pour vous, mais je vois un lien assez évident entre cette urgence états-unienne de pointer l’Arabie Saoudite et la chute des prix du pétrole. On dirait « presque » des préparations en vue de justifier une guerre (pas nécessairement militaire) contre les Saoud.
Dans l’optique où l’économie est le nerf de la guerre et que le pétrole en est toujours malheureusement la pierre angulaire, ce pouvoir que s’octroie l’Arabie Saoudite sur le monde, particulièrement sur l’économie occidentale, ne peut pas rester sans réponse. Il faudra les forcer coûte que coûte à ralentir leur production, quitte à bombarder des puits saoudiens…
Dire qu’il y en a pour maudire le mouvement qui prône une sortie du pétrole pour embrasser des énergies plus vertes.
Faut croire qu’ils aiment leur monde sale, violent, sanglant et hypocrite.
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2 réponses à Arabie Saoudite, 11 septembre et pétrole à rabais